Lecture d'un livre saint. [Prusse]

Vatican se trouvait à être un drôle de personnage. Apprécié et en même temps détesté par les chrétiens comme lui. Enfin, pas tous était comme lui. Plusieurs pouvaient montrer des signes de chrétienté, mais qui n'aimait pas le point de vue de Zephyrinus. Le bonheur de Dieu passait avait le sien. Enfin, revenons au sujet principal. Il était en train de marcher à la recherche d'un endroit tranquille. Le salon communautaire était toujours rempli de plein de monde, dont la plupart n'appréciant pas sa présence. Son aile aussi se montrait bruyante aujourd'hui, pas qu'il se passait quelque chose de louche. Continuant sa marche il arriva à une salle de classe. Peut-être n'avait-il pas le droit d'entrer? Il se promis que si la porte était barrée il n'insisterait pas, mais elle se montra ouverte alors il entra silencieusement regardant dans la classe. Personne était là, c'était paisible et presque silencieux. Il referma la porte derrière lui et avança jusqu'au fond de la classe, déposant sa bible au dernier bureau en passant et regarda dehors. La fenêtre se trouvait ouverte et dehors il pouvait entendre des gens qui jouaient, criaient, parlaient, enfin qui faisait quelque chose. Il referma la fenêtre au même moment où il entendit un autre bruit. Il se retourna vite fait.

-Excusez-moi?

Il faut toujours montrer de la politesse, qui sait sur qui il pouvait tomber. Mais après tout, s'il avait réussi à entrer c'était bien un signe de Dieu. Qu'est-ce qu'il lui avait réservé comme surprise cette fois?

Il aurait pu s'attendre à n'importe quelle surprise face à Dieu, mais celle qui se présentait devant lui devait être une pomme empoisonnée. Ce genre frère Prusse. Il calma son cœur qui avait perdu un battement en cours de route quand la porte l'avait surpris et regarda le plus jeune, haineusement s'il en avait le droit, mais son regard était caché par un voile neutre. Les mains un peu serrés il relâcha le rebord de la fenêtre qu'il venait de fermer et garda son calme. La colère n'est que pêché et ce n'est pas un païen comme lui qui va faire changer d'avis un chrétien.

-Pardonnez-moi, vous m'avez surpris cher frère Prusse.

Il pencha lentement la tête en parlant pour lui faire signe de politesse et la relava croisant le regard rouge qui ne semblait pas très heureux de le voir. Il souriait doucement, malgré le regard de haine, il rêvait inlassablement au jour où le prussien allait quitter la maladie et la violence pour venir sur la voie de Dieu.

-Je cherchais un endroit tranquille afin de lire paisiblement. Et vous mon frère?

Il insistait toujours pour l'appeler "mon frère". Il ne le considérait pas du tout ainsi, pour lui il était clairement un païen, mais pourquoi montrer sa haine ouvertement alors qu'il peut profiter de son ignorance pour tranquillement l'amener du bon côté dans son dos. Les secrets, les mensonges, les faux sourires, n'est-ce pas cela qui permet au Vatican de ne pas perdre la face?

Il le regarda s'avancer un léger sourire aux lèvres, les mains croisées ensemble, serré en essayant de calmer sa haine face au païen. Il ria doucement à sa phrase ma foi, des plus idiotes et qui n'étonnait personne. Frère Prusse était un personnage des plus prévisible après tout, il le considérait un peu comme une marionnette qui refusait de fonctionner comme les autres. Et ce cher Vatican aurait tous les plaisirs du monde à le réparer afin de le faire revenir sur le droit chemin.

-Nous sommes tous les enfants de Dieu.

Il le regarda ramasser son dîner, pour une fois il pouvait le regarder de haut et cela ne fut qu'élargir son sourire. Le jour où le Prussien sera libéré du mal sera le meilleur jour qu'il puisse vivre. Il s'avança lentement, laissant la bible sur le bureau auquel il l'avait déposé et ralentis ça marche quelques instants. Ne tourna même pas la tête pour lui parler alors que l'albinos était dos à lui.

-N'ayez crainte je ne vous considère pas plus comme un frère, enfin, pour l'instant.

Et il reprit calmement ça marche à travers les bureaux comme s'il n'avait rien dit.

-Surveillez votre langage enfin, vous pourriez paraître plus aimable ainsi.

Il n'était pas un prêtre, mais il pouvait se montrer plutôt sournois à sa manière. Il s'arrêta et pris place sur un bureau, laissant ses jambes se balancer calmement dans le vide, le dos replier, le menton accoter sur ses mains il regardait le prussien.

Il haussa un sourcil à la question de frère Prusse qui était maintenant de sa hauteur. Enfin, il était légèrement plus grand, mais cela n'avait pas d'importance pour le chrétien à ce moment. Il souriait doucement, d'habitude on aurait pu appeler cela le sourire du chrétien parfait rayonnant au soleil, mais il ne semblait pas très rayonnant à ce moment précis.

-Excusez-moi si je vous regarde bizarrement, je n'y es pas fais attention.

Il ne semblait pas content, ah~ la colère. Quel malheureux pêché, auquel beaucoup y tombe. Frère Prusse était très facile à fâcher mais malheureusement sa colère venait souvent avec de la violence. Ça lui rappela le coup qu'il avait reçu en salle commune, en face de tous ces gens... une humiliation. Il tourna la tête, d'un air plutôt fier, en évitant de regarder le prussien une seconde de plus.

-En fait, je réfléchissais la manière avec laquelle j'allais vous montrer la bonne voie de Dieu, ne croyez pas que je vais vous laisser pêché ainsi encore plus longtemps.

Il avait retourné son regard vert, brillant de haine qu'il cachait avec un léger sourire, dans les yeux rouges, comme les flammes brûlantes de l'enfer qui se devait d'être tout aussi haineuse.

-Enfin mon frère, qu'avez-vous à me regarder ainsi? N'êtes-vous pas venu ici pour manger? Alors, installez-vous, vous avez votre repas dans les mains, pourquoi attendre pour manger?

Il n'aimait pas ce sourire, ça faisait pervers ou pédophile...mais pas comme France ou Spain, eux c'était différent. Il aurait bien prit ses distances envers le chrétien, mais ça n'aurait démontré qu'il avait peur du prêtre et ça c'était hors de question de se montrer inférieur à lui. La voie vers dieux, et puis quoi encore. Il connaissait bien assez le chemin, Gilbert n'avait pas besoin de l'aide de Vatican. Dans la tête du jeune prussien, il ne faisait rien de mal, et c'était surement aux yeux de biens des gens même s'il n'était pas la personne la plus apprécié de l'académie.

-Tch, dit-il en se croisant les bras tenant le sac de son repas dans une main, et comment tu compte t'y prendre pour m'empêcher de faire un pêché que je ne fais même pas hein?!

Cette conversation n'avait aucun but. Tout ce que le germanique voulait c'était d'aller manger avec ses deux meilleurs amis. Ça c'est s'ils n'avaient pas déjà commencé sans lui. Du moins il ne voulait pas rester dans la même pièce que ce personnage insupportable. Les deux futures nations européennes ne s'aimaient guère la face et rêvaient de réduire l'autre à poussière. Cependant, Vatican était surement du genre sournois, plus que Prussia en tout cas qui lui réglait tout par la violence et la colère, ce qui fonctionnait assez bien à l'habitude.

-Il est hors de question que je mange dans la même pièce que toi! Des plans pour vomir mon dîner.

Pendant un instant son sourire disparu laissant un air neutre sur son visage, il observa le prussien. Quelle question des plus idiote qui soit. Se prendre comment? Pêché qu'il ne fait pas? Un peu plus et il en riait. Son sourire reprit et même qu'il y rajouta un léger rire.

-Vous verrez bien, je ne suis pas du genre à révéler mes secrets.

Et c'était vrai, autant d'un point de vue de l'Église, du Vatican ou d'un simple prêtre. Les secrets signifient la survie et un secret révél3 est comme un poison. Il se repend, tout le monde est tout courant et s'il est gardé secret c'est pour que personne ne le sache justement. Le germanique était drôle à regarder, il était colérique et une personne en colère est plutôt facile à guider à l'aveuglette. Le seul problème vraiment était qu'il était violent et juste un croisement de regard entre les deux produisait de la haine. C'est comme considérer un ange et un démon dans la même pièce. Pour lui, c'était facile à supporter, même qu'il en prenait pour une situation quelque peu.. amusante. Sa phrase l'eut presque peiné.

-Qu'est-ce que vous êtes dur mon frère. Enfin, il regarda sa montre, si vous pensez avoir le temps de manger à ce rythme, moi, je n'y crois pas si vous vous prenez la peine de vous déplacer. Si c'est ma vue qui vous gêne, vous pouvez manger dos-à-moi.

À moins qu'il en est peur? Son sourire réapparu sur son visage.

Il devait sûrement le détester, après tout, lui aussi il le détestait, mais il devait le cacher même si c'était bien voyant qu'ils étaient allergiques l'un de l'autre. Alors, pourquoi Vatican parlait-il comme s'il voulait que Prusse reste manger dans cette classe. En fait ce n'était pas volontaire, plus que la conversation avançait plus cela lui paraissait comme un défi. Réussir à garder le Prussien avec comme seul usage des paroles, c'était un défi en fait. Quoi que pour lui cela signifiait la supériorité, se sentir plus intelligent que le Prussien, même s'il savait qu'il l'était déjà. L'albinos était facile à prévoir, facile à provoquer et Vatican s'amusait toujours un peu avec son pantin hem païen. Il tourna la tête et marcha à travers des bureaux d'un pas nonchalant l'air de sa voix pareille à ses pas.

-Vous avez tout à fait raison enfin, après tout je me cherchais un endroit tranquille et silencieux pour lire. Ce n'est pas avec un païen que je vais trouver ce que je cherche.

Arriver au bon bureau il s'assit sur la chaise, pris sa bible et fit mine de recommencer sa lecture. Il y releva seulement les yeux pour regarder la paire de yeux rouges.

-Vous me dérangez frère Prusse alors que je suis en train de faire la lecture d'un livre saint, il regarda encore sa montre, je crois que vous allez devoir manger dans le corridor, par terre, comme les animaux.

Un sourire caché par le livre refit surface.

Il regarda l'animal s'énerver tout seul pendant que lui il restait immobile, la moitié du visage caché par sa bible. C'était un spectacle glorieux, avoir le contrôle pouvait être une chance tellement facile, atteindre la corde sensible et faire ce qu'on veut de son pantin. Il regarda le bureau se soulever et cacha son sourire de son voile de la neutralité, il abaissa son livre, le refermant calmement. Lui pédophile? Ceci n'était que des paroles en l'air, il savait très bien de lui-même qu'il n'était pas un pédophile. Il se connaissait très bien, il détestait les enfants, ils ne comprenaient jamais rien, étaient grossier et ignorant. Alors, lui, être pédophile? Il ne croyait pas non plus à toutes ces accusations contre les prêtres. Il observa le prussien, magnifique spectacle de colère qui reflétait dans ces yeux démoniaques.

Il tira une chaise de sous un bureau pour la garder devant lui, gardant la main sur celle-ci. Il suffisait d'une approche trop brusque du prussien pour riposter avec la chaise. Enfin bon, plusieurs se diront qu'un prêtre n'est pas menaçant, de plus, il ne doit pas faire de mal. Ceci prend un autre nom quand il s'agit du Vatican qui a causé plusieurs meurtres, crimes et actes de violence. Après tout, qui allait croire le païen?

-Laisser-moi rire. Posez-moi ce bureau avant qu'il n'y est de blesser. Allons, il ne s'agit pas d'un jouet mais d'un matériel de l'académie. De plus, il serait plus approprier de manger sur un bureau.. n'est-ce pas?

Gardant la chaise en défensive devant lui il observe le Prussien qui semblait ne rien faire, hésitait-il? Après tout, avait-il compris que combattre contre le Vatican était inutile comme de toute façon il était dévouer à la défaite. Il fronça légèrement les sourcils en voyant un sourire apparaître sur le visage de l'albinos. Que trouvait-il de drôle? Une autre très mauvaise idée? Il dépose le bureau par terre et se fut à son tour de sourire, après tout il ne souhaitait pas vraiment qu'il l'a lance, il n'était pas très fort des bras et il ne savait pas si seulement une chaise aurait pu retenir le coup contre le germanique.

-Je suis heureux que vous ayez enfin-...

Il arrêta de parler quand celui-ci empoigna sa chaise, la tassant du chemin qui les séparait sans que sa faible force puisse la retenir sous la surprise. Il ouvrit la bouche pour parler, mais se tut encore sous un effet de surprise, car une main pâle, mais assez solide alla frapper le mur à quelques centimètres de sa tête. Ne lui donnant pas satisfaction d'un visage surpris reprend rapidement son expression neutre, le regard glacial, comme s'il allait paraître effrayer devant ça.

-Votre humour est de mauvais goût de ne donne pas du tout envie de rire. Dégagez-vous.

Ne voulant bien sûr ne créant aucun contact physique il restait assis à ne pas bouger d'un poil et attendant patiemment à ce que le Prussien retire sa main.

Ce sourire, détestable, il donnait envie de l'empoigner et de le montrer devant tout le monde alors qu'il était en train de brûler sur le bûcher. Que les flammes de l'enfer, d'où le païen venait, lui léchait les mollets et tout le reste du corps en fait. Oubliant ses mauvaises pensées satisfaisantes le Prussien ne se dégageait pas, bien au contraire. Sentait le dossier de la chaise contre son dos il fut surpris, sans le montrer dans son regard, que sa mâchoire se retrouve à travers les doigts maigres de cet albinos. Il croisa son regard, le maudissant à chaque fois que le malheur voulait que son regard croise le sien. Il n'avait pas à deviner qu'en ce moment le chrétien n'avait aucune sortie de secours.

-Vous êtes bien? Vous êtes ignoble et très imaginatif à ce que je vois.

Soumis ainsi, il pouvait se dire que cela était très humiliant. Mais Jésus avait vécu pire et il n'avait pas à se plaindre. Quoi qu'en face d'un envoyé du diable comme celui-ci il avait des envies de vouloir le pendre. Il n'avait pas peur, mais il avait un mauvais présentiment. Pouvoir lui faire? Il ne parlait pas sérieusement enfin, une pourriture comme lui.. Il recula son bassin en sentant le genou qui s'appuyait tout de même contre ses régions vitales. Il fronça les sourcils, de la haine, il est humain après tout.

-Vous feriez mieux de retirer votre genou avant de gravement regretter vos actes.

Quel rire agaçant, il se demandait comment une seule personne pouvait supporter cela. Rapide et d'un son insensé. L'avoir à ça merci? Il était vrai que le chrétien ne pouvait pas se défendre avec violence, mais son orgueil lui criait de se sortir de cette situation et de reprendre l'avantage. Ce n'est pas son genre de perdre la face. Le malaise s'installa, son genou hérétique était contre ses régions vitales chrétiennes!

Il observa le sourire d'un visage qui se voulait amèrement neutre, mais il ne pouvait s'empêcher de lui montrer sa haine ce que l'albinos planifiait de lui faire. Il devait se défendre pour protéger sa foi et son honneur ou ne pas faire de violence pour respecter sa religion? Le choix était facile, de toute façon l'albinos n'était pas « humain », c'était un démon envoyé du diable.

D'un coup, après avoir examiné ses champs libres avec difficulté comme son menton était pris dans la main osseuse du plus jeune, il remonta son genou pour atteindre avec souffrance les régions vitales de la chose devant lui.

- Enlevez tout de suite vos mains de sur moi.

Un ordre simple et qui cherchait à se faire respecter. Et puis, qui allait croire le Prussien s'il allait répéter ces faits à des gens? Il est chrétien après tout il n'est pas violent. À moins qu'il ne dise rien car son orgueil incroyable lui interdirais de raconter sa défaite contre son pire ennemi catholique.