Académie Hetalia V2
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall ...
Voir le deal
199.99 €

 

 Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Empty
MessageSujet: Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...    Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Icon_minitimeLun 27 Juin - 20:41


Au premier coup d’oeil
✯ Nom : CHERNENKO, Yekaterina
✯ Surnoms : Katya est le plus logique … Pour une raison qui semble lui échapper « Boingboing » revient assez souvent... Étrange, non …?
✯ Âge : 18 ans.
✯ Sexe : Tout de même, voyons ! N'osez pas me dire que le fait qu'elle soit une femme ne se voit pas assez ! ... Tout de même...
✯ Anniversaire : 24 août.
✯ Orientation Sexuelle : Oh. Les hommes essentiellement ? Un beau et preux chevalier, qui saura l'aimer pour ce qu'elle est, et qu'elle aimera en retour... C'est un beau conte, vous ne trouvez pas ?
✯ Aile : Slave, quelle question …

✯ Niveau Scolaire :
College {Personnages de 18, 19, 20, 21 ans}

Le pays

❧ Pays que vous représentez : L'Ukraine !
❧ Langues que vous parlez : Oh, et bien... Elle parle tout d'abord l'ukrainien, cela semble évident ! Elle maitrise l'anglais, bien qu'elle le parle avec un accent marqué qu'elle n'arrive décidément pas à étouffer... Elle a dû apprendre le russe, bon gré mal gré. Pour ce qui est du reste, un ou deux mots par-ci, par-là, mais jamais point assez pour dire qu'elle le « parle » ou le « comprend ».
❧ Histoire du pays que vous représentez :

— Il s'agit de divers écrits, oubliés et perdus, posés sur papier par de jeunes filles à travers le temps.


XIème siècle. « Il faut que j'écrive. À la gloire de ma nation qui, aujourd'hui, est la plus vaste du continent. La Rus' de Kiev. Elle fut proclamée lorsque les Varègues marchèrent sur Kiev. Il s'agit de vikings, venus de l'Ouest. Je ne sais guère quelle est leur source. Cela importe peu. Leur 'royaume' est aujourd'hui ici. Un royaume orthodoxe.
On dit que nous sommes peu peuplés. C'est ce que racontent les marchands. C'est pour cette raison que j'ai peur : on murmure tout bas que les mongols viennent. Ils seraient aux frontières. Nous nous défendons comme nous le pouvons, mais nous ne sommes guère destinés à de tels combats. S'ils viennent jusqu'ici, il ne restera plus rien de nous. Ils sont, parait-il, sadiques. Barbares. Ils détruisent, piétinent. Ils viennent de l'Est, le grand Est, celui sans fin. S'ils viennent de là-bas, il ne doit y avoir guère d'autres empires. Ou je n'ose imaginer. »



XIIIème siècle. « Nous sommes tombés. Les mongols ont marchés sur nos terres. Ravagés. Détruits. Papa m'a pris sous son bras, et il nous a emmené en Pologne. On dit que d'autres fuyent. Certains vont en Hongrie, d'autre en Lituanie. Ma soeur est partie avec maman, et nous avons perdu mon frère. Où est-il ? J'espère qu'il est en vie … Il ne manquerait plus qu'il soit aux mains des mongols, ou il mourra !
Kiev n'est plus. La Rus' de Kiev est morte. Je prie pour que notre ville tant aimée ne soit pas entièrement détruite. Il faut qu'elle vive ... »



XVIème siècle. « Père est en colère. Il s'est disputé avec mère. Il ne veut pas que l'on devienne catholique, il dit que ce serait se plier aux règles des Polonais. Il faut rester orthodoxe ! Mère pleure qu'il faut s'adapter, que tous nos voisins le sont et que, pour préserver nos champs, il faut s'y plier. Je me suis cachée dans la chambre avec ma soeur, elle ne dit rien. Elle est trop choquée pour ça …
Père a dit aujourd'hui qu'il allait rejoindre les Autres. Mère a encore pleuré. Les Autres, qu'on dit tout bas, ce sont ceux qui sauveront la nation. Qui redresseront Kiev sur ses pieds et qui nous rendront notre liberté. Ca a l'air beau, j'espère qu'il réussira !

Hetmanat. L'Hetmanat nous sauvera.


Les Cosaques ne combattent plus la Pologne. Elle les détourne. Ils attaquent les Tartars. Je crois que c'est parce qu'on nous tolère. Je ne vois pas d'autres explications ! »



1654. « Père s'est battu contre les polonais. Il dit que cette fois, c'est de trop. Ils ont battus les polonais, et par ce coup, ils frappèrent la fragile stabilité de l'union lituano-polonaise. Je n'ai pas compris ce qu'il essayait d'expliquer à moi et mère. Il dit qu'ils ont signés divers traités qui les sauveront. Prions. »



XVIIIème siècle. « La nation fut partagée par deux fois. En même temps que la Pologne. Cela a fait sourire père. Allez savoir pourquoi.
Le pays est autrichien, russe et turc. Père nous a expliqué qu'à partir de ce jour, nous ne sommes plus des Ruthènes. Mais des Ukrainiens. Pourquoi ? Qu'est-ce que cela change ? Je ne comprend guère. Je m'applique. Et je me tais.



1922. « L'Ukraine est membre de l'URSS. Membre. Comme si cela avait été un choix.
Alors que notre nation s'est déclaré indépendante, cinq ans plus tôt, les bolcheviks ont décidé que c'était un mal. C'est une guerre interne qui a frappé la nation, quand la der des ders a frappé l'Ouest, la fin de l'empire austro-hongrois est proclamé et que la Russie impériale tombe. Ce sont les espoirs qui sont renés... Espoirs enterrés par les bolcheviks. Ah, et bien entendu, quelques terres ont joués la carte de la minorité. Morceau rendu à la Pologne, un à la Tchécoslovaquie, l'autre à la Roumanie... Voté. Tout ceci par un vote. Et moi qui suit de Kiev, moi, je deviens 'russe'. »



1945. « C'est la fin de la Guerre ! La fin ! Enfin !
Après une grande famine qui nous toucha à sa veille, dû à cette collectivité de malheur, après l'occupation allemande, qui massacra bon nombre de nous, après les récupérations des terres échappées perdues à il y a bien vingt ans … ! La Guerre est fini, camarade !
Nous nous remettons lentement de l'Holodomor. Tout est de la faute de Staline et de ses plans de collectivité. On murmure tout bas que ce sont 8 millions de consciences qui se sont éteintes. Bien plus que le petit séjour des allemands par chez nous. Cela ne m'a pas étonné, de voir mes compatriotes accueillirent l'Allemagne à bras ouverts. Une mauvaise chose, mais non étonnante.
Mais c'est la fin ! L'ONU nous accueille comme fondateur ! Kiev, ma ville, ma capitale, est nommée ville héros. Et les prochains à tomber seront les soldats de l'armée rouge ! »


Date imprécise. « La libéralisation approche. Les communistes d'ici parle d'objectifs nationaux. On parle de l'Ukraine, indépendamment de l'URSS. C'est une avancée.
Les objectifs ont été énoncés par les dirigeants. Je crois que c'est important.

Père a pleuré de joie. »



1987. « Voilà un an que l'enfer a commencé. C'est une explosion, qui a bouleversé le pays. La pire. Et nucléaire. Mère dit que je ne comprends pas l'impact d'un tel événement. Elle dit que c'est bien plus affreux que ce que j'imagine.
Dans ma tête, on voit des lignes vertes au-dessus du sol, qui tuent les gens en les touchant. Mère dit que c'est bien plus affreux, bien plus. Elle dit aussi que je suis trop jeune pour ça et qu'il vaut mieux pour moi que je retourne à ma couture. Mon mariage approche. »



1991. « L'Ukraine est indépendante ! C'est la fin de l'URSS ! La fête nationale est proclamée ! Je n'ai jamais autant pleuré de toute ma vie ! Et j'ose espérer que mon suivant record sera de la même joie ! »



L'humaine
❧ Histoire Personnelle :

Elle fixa le cahier ouvert devant elle. Elle grattait, du bout des doigts aux ongles coupés courts, les pages vierges. On lui avait demandé d'écrire son histoire. Son histoire... Avant qu'elle ne vienne ici. Et voilà une après-midi qu'elle était plantée devant son cahier, stylo en main, sans que rien ne lui vienne en tête. Par quoi devait-elle commencer, alors … ?

Elle prit une inspiration et se pencha sur le cahier.


« Moi, je ne me souviens pas de ce que j'ai fais quand j'étais plus jeune. Je suis née à Kiev, un 24 août 1992. Un an après son indépendance. Avec maman, et avec papa. Mes uniques certitudes. Quant aux restes, on ne m'en a jamais vraiment parlé... Certainement parce que cela n'a aucun importance !
Je suis née à Kiev, mais je n'y ai pas toujours vécu. Si j'aime ma capitale, j'aime encore plus les champs. C'est un espace immense, jaune... Des taches de couleurs, une peinture. C'est cela. Les champs de blés sont infinis et se détachent du fond par des petites touches. Un vieillard m'a dit qu'il pensait aux paysages de l'Ukraine lorsqu'il voyait des peintures de Van Gogh. J'ose y croire, sans trop m'avancer... Je ne m'y connais pas vraiment. Je sais juste qu'ils étaient beaux. Ils s'étendaient infiniment sous un ciel bleu d'azur. Et on souriait. Devant nous, tout ce que l'Ukraine a de plus précieux. Je suis fière d'être ici, représentante de l'Ukraine, rien que pour un tel spectacle.
J'aimais courir entre les blés, pour fuir le paysan. J'aimais regarder ma mère qui s'occupait des ourlets de ma robe. J'aimais sauter dans les bras de mon père lorsqu'il rentrait. J'aimais mon frère et ma soeur aussi. Ils étaient adorables... ! Je m'occupais d'eux, plus tard, lorsque papa et maman n'étaient plus en mesure de le faire. Au final, j'ai été bien plus proche d'eux que de n'importe qui.

J'ai eu l'enfance la plus normale quoiqu'elle fut bien souvent menée dans une certaine pauvreté.

J'ai vécu en Russie. Plus longtemps qu'ailleurs. Il a fallu que j'attende avant de rentrer en Ukraine. Là où, de toute évidence, je me sentais le plus à l'aise. Je devais avoir... Onze ans peut-être... Ou dix … Et à douze ans, j'ai dû partir. Sélectionnée, que l'on m'a dit, pour représenter l'Ukraine. Oh, j'ai fondu en larmes ! Je me souviens, quand on me l'a annoncé ! C'était une telle émotion qui montait … ! Je n'ai jamais été aussi fière, je dois l'avouer …
Alors, je suis venue. J'ai eu du mal à m'adapter. Il a fallu que je réapprenne mon anglais. Il était bien trop bancal, j'avais bien du mal à suivre. Je crois qu'ils ont hésité, sur le fait que je devais rester. Alors, j'ai dû redoubler d'efforts. Finalement, on ne m'en a jamais parlé, et je resta … Je suis encore là. Il me semble que je m'en sors bien mieux qu'autrefois. Du moins, je n'ai plus de problème de compréhension, bien que j'ai encore un certain accent, dit-on. Je n'arrive toujours pas à taire mes « r » ! Ce qui est assez gênant...
J'ai fini par retrouver mon frère. Il m'avait beaucoup manqué, il avait beaucoup grandi. Ca m'a fait beaucoup de bien …

Je crois que … J'ai suivi des préjugés. Je veux dire, dans mes relations jusqu'à aujourd'hui. J'étais distante quoique je l'eus beaucoup aimé, mon frère. Autant qu'une soeur, qu'une mère. Il y avait quelque chose qui m'effrayait un peu... Mais je savais que ce n'était que mon imagination ! Vanya est un adorable garçon, qui n'a juste pas l'adresse qu'il faut pour vivre... Correctement... En société. Il est sensible ! Et puis … Oh, et puis, perturbé, un peu. Mais ce n'est pas de sa faute. Pas de la sienne. Et Natasha aussi ! Fragile, ma fragile petite soeur …
Et Pologne, je suis indécise. Je ne sais guère quoi en penser … Je crois que, par défaut, je préfère, pour l'instant, ne rien en penser.
Oh et puis … Les autres aussi !

Mongolie fait peur …
»

[C'est … Assez flou. Je ne savais pas vraiment ce qui était possible. Personnellement, je vois ça plutôt comme ça : elle est née en Ukraine, le temps qu'il a fallu avant la naissance de son frère. Ils sont allés en Russie, puis Biélorussie, avant de revenir en Russie … Elle aurait donc vécu là-bas jusqu'à ses 10 ans, avant de retourner (en pensionnat ?) en Ukraine. Puis, deux ans après, elle est appelée ici.
Si cela tient la route ...]


❧ Vous avez l’air de quoi ?

Une chose dont on ne peut douter, c'est une femme. Une Femme avec un grand F. Un peu comme le bonnet qu'on lui donne.
Non. Ne partons pas sur ce terrain-là. Reprenons calmement. Yekaterina est une belle femme, cela ne peut être remis en question. Tout d'abord, dans sa taille. Elle est plutôt grande, arrivant fièrement au milieu du visage de son frère. Derrière sa porte, là où monte des petits traits et des dates tracés aux crayons noirs, on peut voir, tout en haut, un « 1 m 73 », souligné. Elle ne grandit plus aujourd'hui. Cela la chagrine pour une unique raison : elle ne pourra plus se mesurer contre la porte, le livre sur la tête en traçant un trait d'une main malhabile. Sa taille en elle-même lui importe, à vrai dire, peu. Voire, elle n'en a que faire …
Mais il ne s'agit pas que de la longueur, mais bien aussi de la largueur. Oh, elle n'est pas chétive, loin d'être maigre. Elle ne manque pas de graisse, c'est un fait. Le fait est qu'elle est foutue comme il le faut. Peut-être même trop. On ne compte pas ses cotes, mais rien ne dépasse du pantalon … Ses quelques rondeurs forment la chute de ses reins, son opulente poitrine et son visage ovale. Et si cela est perçu pour un avantage pour certains, elle ne le voit pas tout à fait de cet oeil-là. Tout d'abord, c'est une telle galère pour se vêtir ! Elle a véritablement beaucoup de mal à trouver des soutien-gorges à sa taille. Et elle en souffre, au sens propre du terme. Il lui est impossible de rester une demi-heure debout sans que cela ne la pèse et la pousse à s'asseoir au plus vite. Si cela s'avère impossible, elle serrera les bras sous sa poitrine pour apporter un petit soutien... Au plaisir de certains, si j'ose dire.
Mais assez parlé de sa poitrine. La jeune femme ne se résume pas à ce … Détail. Contrairement à ce que pensent quelques uns. Regardez ailleurs, je vous prie. Abandonnez le décolté pour admirer, que sais-je … Ses yeux ? Des yeux bleus, quelques teintes grisées, sans noyer l'azur. Généralement, ils brillent de mille feux. Non, aucune étoile ne fut maltraitée pour arriver à un tel résultat, il s'agit de ses larmes. Hantant son visage, lui retirant toute crédibilité et maturité, ils apportent tout de même un peu de lumière. Ils éclairent des yeux éteints. Oh... Son nez n'a, quant à lui, rien d'extraordinaire, à croire que le gêne est purement masculin. Oh, et puis, vous êtes de mauvaise foi, le nez de son frère, vous dira-t-elle, n'a rien de gros, il est … Gracieux. Tout à fait ! Elle vous l'assure par trois fois !
Le reste du visage ne ressort pas plus. Ses lèvres charnues s'étirent bien souvent en de larges sourires qui traversent son visage. C'est à croire qu'elle est née ainsi, en souriant, tant il est courant de la voir ainsi. Les rares moments où elle cesse de sourire sont quand elle fond en larmes. Et encore. On a parfois des doutes … Mais l'avantage de l'ukrainienne, c'est sa peau. Elle ne marque pas. Ou peu. Du moins, pas autant que certains autres. Pratique, des joues qui ne gardent par le trajet des larmes ou les yeux qui rougissent violemment à chaque pleur... Imaginez un peu la dégaine qu'elle aurait ! Vraiment, cela aurait été guère présentable …
Mais Yekaterina, elle ne prend guère soin d'elle. Elle ne doit pas juger cela nécessaire. Son unique attention est sa chevelure. Bien qu'elle soit coupée court, ce qui lui évite bon nombre de problème (les heures passées à se coiffer, les fermetures éclairs, la chaleur de l'été …) elle passe son temps devant le miroir. Il s'agit de mettre de l'ordre dans sa frange dispersée, y coincer deux barrettes pour qu'elles cessent de lui retomber dans les yeux. Pour plus de facilités encore, elle porte un serre-tête, bien souvent de couleur bleu, mais quelques fois, pourquoi pas, rouge pâle, noir, vert … Rien ne lui retombe dans le nuque, les mèches sont assez longues pour être coincées, si besoin est, derrière ses oreilles … Et elles sont d'un blond blé naturel ! Tout à fait !
Le reste reste, à l'image de sa coiffure, à la fois simple et sophistiqué. Il s'agit de ne pas passer ses journées à trouver une simple et bête tenue, sans pour autant prendre la première chose qui passe par la main. Alors, si par défaut, elle porte l'uniforme (pas de soucis, on ne se pose pas de question, c'est pratique …), elle peut revêtir, parfois, des robes longues tout à fait simples, sandalettes et foulards. Mais généralement... Tout ceci est réservé aux sorties shopping et filles... Ah. Maquillage ? Non ! N'exagérons point ! Avec sa maladresse naturelle, elle risquerait de se crever un oeil ! Voire même, crever l'oeil d'un autre lorsqu'elle tenta de se maquiller elle-même ! C'est dire les ravages … Evitons. Même la manucure, il y a un bail qu'elle a laissé tomber... Qu'y voulez-vous. Il y a de ces choses qui sont faites pour vous … Et d'autres non.


❧ Ça se passe comment dans votre tête ?
Commençons par le plus simple … Ce qui vient en premier, ce sont les sourires. Collés à son visage, ils lui donnent un air niais, presque benêt. Oh, on voit tout de suite qu'elle n'a rien d'une folle sanguinaire, sadique au possible, ni même d'une perverse accomplie qui vous violera dans le premier coin sombre. Non. En voyant ses sourires, les siens, on sait tout de suite qu'elle est … Gentille. Tout simplement, gentille. C'est ce qu'elle est. Douce avec son prochain, elle parle doucement en mesurant ses mots, de peur de froisser autrui. Elle ne veut cela pour rien au monde ! Elle fuit les conflits, essaie d'apaiser les tensions en s'excusant et fondant en larmes. Oh, bien entendu, les mauvaises langues diront qu'elle agit comme un enfant, qu'elle n'a rien de mature et qu'elle ferait mieux de grandir un peu, histoire de rattraper son âge. D'autres diront juste qu'elle est gentille. Voilà. C'est une gentille fille.
Et généreuse. Tout autant que sa poitrine, oui voilà, certes. Son coeur, il n'est pas bloqué contrairement à ce que l'on pense. C'est juste l'étape « amour » qui a déconné et qui a disparu. Mais le reste est ouvert au grand public ! Elle se prend aisément d'affection, le tout est d'être mignon, jeune, blessé, affligé, triste … Tout ce qui peut potentiellement attirer sa petite pitié de demoiselle au grand coeur. Oh, ce n'est pas forcément négatif ! De toute manière, beaucoup de choses dépendent de sa … « pitié ». Ah. Ce mot est laid. Tout de suite, on voit là une chose pathétique. Ca énerve les gens. Mais il ne faut pas ! Ce qui est pathétique est ce qui touche le coeur. Ce qu'on ne peut ignorer et qui amène à la peine. Yekaterina est souvent touchée de la sorte. Peu de choses lui échappent. Un rien la poussera à vous materner. Et cela, que vous soyez un inconnu ou pas, cela importe peu ! Elle oubliera ce qu'elle essayait de faire pour tout de suite vous attraper dans ses bras et vous serrez contre elle. Et ne vous plaignez pas ! Bref. Elle mesure peu la portée de ses actes. À croire que c'est familial, tout ça ! Elle est tellement obnubilée par cette idée de toujours tout arranger, de toujours tout materner, qu'elle en oublie de faire attention aux limites. Elle serre dans ses bras sans limite, étouffant presque. Oh. Et ses larmes... ! Toujours ses larmes !
Elle est chouinarde. Mais cela, on l'aurait deviné. Elle pleure pour tout et pour rien. Dès qu'elle est brusquée, hop, elle fond en sanglots. Elle est sensible, il faut croire. Elle pleurniche devant les séries de T.V. niaises, ne peut s'empêcher de débarquer dès qu'une personne pleure ou encore, elle a sauvé l'économie des mouchoirs durant la crise à cause de sa nouvelle collection de romans à l'eau de rose …
Elle est maladroite. Il vaut mieux éviter de lui faire porter un plateau, au risque qu'il se retrouve étalé sur le sol deux mètres plus loin. Comme lorsqu'elle se trompe en essayant de rassurer quelqu'un... Maladroite. Oh, il y a des choses qu'elle sait faire. Elle sait coudre. C'est une activité de femme qu'elle se devait d'apprendre pour tenir le logis, plus jeune. Et puis, aujourd'hui, cela lui est fort utile ! Combien de fois les boutons de sa chemise ont-ils sauté ? Elle ne les compte plus ! Oh, bien entendu, elle n'ira pas se coudre une robe, elle finira par massacrer ses petits doigts plus qu'autre chose. Mais un bouton, vraiment, c'est un jeu d'enfant … Cuisiner ? Comme tout à chacun. Elle connait quelques trucs, loin d'être un cordon bleu, elle s'en sort. Le sport ? Elle évite. Elle a beaucoup de mal par rapport à sa poitrine, cela pèse, vous savez … Oh bien, entendu, plus jeune, elle gardait sa forme. Tout en restant à des années lumière de l'athlète. Non, ce n'est pas elle qui vous donnera la rouste de votre vie. Elle n'a pas la gifle facile, mais vous savez, en cas de nécessité...
Elle le fera.

En pleurant.

❧ Clubs dont vous faites partie: Elle n'a pas vraiment le temps pour ça ! Et puis, vous savez, on lui interdit la cuisine et la couture, dû à sa maladresse et pour ce qui est du sport ... C'est tout à fait impensable ! Et finalement, travailler ses cours au lieu d'aller en club, ce n'est pas plus mal ...


Test Rp
Ce dont elle se souvint le mieux, c'est … Son inquiétude. Ca lui avait mordu les tripes et elle n'avait pas réussi à s'en défaire. Les hauts bâtiments approchaient et elle, elle tremblait. Ses mains se refermèrent sur ses valises et le chauffeur du taxi lui fit un geste de la main. Courage et au revoir, qu'il disait. Elle sourit bêtement et décida qu'il était grand temps d'entrer.

« Allez, ma petite Katya, tu peux le faire, j'en suis sure … ! Pense à tout ce mal que tu as eu pour venir, pense à l'Ukraine … ! »

Elle inspira profondément. Elle hésitait. Avait-elle bien fait de venir ici ? Sans prévenir, comme ceci, brusquement ? Pour l'Ukraine ? C'est son unique excuse. Pour l'Ukraine. Ca n'a pas douze ans, et ça tremble déjà sur le pavillon de la plus grande école mondiale. Il faisait chaud, le soleil d'août tapant. Les gens parlaient anglais autour d'elle, sans qu'elle n'y comprenne quelque chose. Mauvais présage. Elle pria tout bas et elle serra les dents pour ne pas pleurer.

Sois forte, bon sang … !

Oh, et puis zut … Elle entra dans le bâtiment, valises en main et les larmes collées sur ses joues d'enfant.


VOUS ! Oui, vous !
Surnom : Froddie, enchanté mon chou.
Âge : 17 printemps, aux dernières nouvelles...
Comment vous avez connu le forum ? Secreet ! Nan, en vrai, j'viens de la V1, j'hésitais à venir parce que, flemme, tout ça (ah bah, on est procrastineuse pro, ou on ne l'est pas !). Là, y a une hongroise qui débarque, genre, ouaaaah. J'hésite encore. Et pis, y a un letton aussi. Et j'ai craqué. Voilà. (... Ouais, tout ça pour dire ça quoi. 8D).
Des commentaires ? J'espère que j'arriverai à jouer Yekaterina correctement... Je crois qu'en rp, ça passe, en Cb, faut que je réfléchisse mille ans, mais... Ca devrait le faire, ouaip !
Et pour finir, le fameux code secret ! Pour prouver que vous avez lu les règlements et le contexte vous trouverez le code en rouge et noir. {validé par PNJ} °3°
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Empty
MessageSujet: Re: Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...    Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Icon_minitimeMar 28 Juin - 18:49

... /o
Outre le fait que j'ai chi* des tartines beurrées pour finir l'histoire personnelle (dans le sens où, c'est dur, de trouver un truc potable... 8D) ... Je crois qu'on peut dire que j'ai fini ? Oh, bien entendu, s'il manque des choses ou qu'il faut en modifier d'autres ... Il n'y a pas de soucis, je m'en occupe tout de suite ! : D
Revenir en haut Aller en bas
PNJ

PNJ


Messages : 379
Date d'inscription : 13/06/2011

Carte Étudiante
Partenaire:
Punitions:
Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Left_bar_bleue0/100Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Empty_bar_bleue  (0/100)
Punitions : Détails:

Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Empty
MessageSujet: Re: Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...    Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Icon_minitimeMar 28 Juin - 22:36

[poland]C'est totalement ma femme à moiiiiiiiii[/poland] *enferme son perso pour pouvoir valider en paix*



Validéééée la petite (enfin grande) ukraine !

Et c'est le tout premier membre de l'aile slave sur ce fow ! clap clap clap boing !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Empty
MessageSujet: Re: Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...    Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Je vous le dis encore une fois ! Il n'est pas fou ! Il est fragile et sensible ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» N'aurrrriez-vous pas vu ma vodka ? Non ? Dommage. C'était plus prrratique pourrr vous assommer
» Où vous voyez un Balte, vous ?
» Magyarország~Hongrie [ou comment changer de nom depuis la dernière fois]
» Ca vous dit, du spagetthi~? :D
» Le pays de la passion est parmis vous!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Hetalia V2 :: Secrétariat :: Inscriptions des Élèves :: Élèves bannis-
Sauter vers: