Walking on sunshine [France]

L'été était enfin aux portes de l'académie. Le temps était sec et doux, laissant un vent chaud du sud souffler sur les vieilles parois de l'école. Le temps annonçait des orages pour plus tard, en soirée surement, mais pour le moment, le toit se faisait plonger dans un bain de soleil des plus chaleureux qui soit. C'était un des endroit préféré de Prussia, entre autre parce que la serre se trouvait à cet endroit, mais aussi parce que presque personne n'y venait. C'était calme et il avait la paix, mais ça n'empêchait personne de venir le squatter. Remarque que si il y avait quelqu'un d'indésirable, il avait toujours ses fleurs pour s'occuper.

Étendu sur le sol chaud, l'albinos, vêtu d'un simple t-shirt noir remplie de motif les plus artistique l'un que l'autre traversé d'une grande aile noire. Même s'il avait chaud, il ne pouvait pas se permettre de mettre des shorts sans s'être protégé, alors il avait des jeans troué d'un peu partout sur les jambes, mais opta pour se promener en sandale comme les latins, ça compensait pour l'aération. Le jeune homme, reposant sur son dos, les bras dans les airs tenant dans ses mains un manga qu'il était allé s'acheté plus tôt, un tome de sa série préférer venait de sortir. Il en avait profiter par la même occasion pour se ramasser de quoi grignoter, ses célèbres pocky, la boîte reposant maintenant sur son torse, où des fois, piquait un bâtonnet de biscuit trempé dans le chocolat pour le déguster avant que la boîte entière ne fonde.

Il trouvait que ça commençait bien l'été, lui qui adorait glander et verger.

Il faisait beau. Ce qui voullait dire UNE seule chose : c'étaitle temps d'aller se faire bronzer un peu. Parce que bon, la peau blanche et un air "aristocrate" ça fait son temps. Loin le but d'être trop bronzé à la "douche bag" non plus, mais Francis se disait qu'un petit teint cuivré lui donnerait un petit air sexy. Restait qu'à espérer que cet année, il allait bronzer et non pas crammer comme un homard. Il faut vivre de rêves non ?

C'est donc avec son pannier de produits et une serviette que le blond motat sur le toit pour y trouver, oh grande surprise *sarcasme* son meilleur ami j'ai nommé : Gilbert. S'approchant de l'albinos, Francis posa ses choses avant d'étendre sa serviette.

- J'espère que tu as de la crème solaire vieux. Sinon bonjour les coups de soleil !!

Sur ces paroles sages, Francis s'asseya sur sa serviette et posa son regard cyan sur le Germanique.

- J'espère que tu as de la crème solaire vieux. Sinon bonjour les coups de soleil !!

À ces paroles, l'albinos baissa son livre sur son torse, couverture vers le bas, et leva les yeux vers son ami français qui venait de s'assoir sur une serviette. Ça ne prit pas trois siècles à savoir ce que le blondinet venait traficoter sur le toit, d'autant plus que c'était le "Hangout" habituel du trio. Croquant le pocky dans sa bouche jusqu'à ce qu'il soit complètement avalé, Gilbert s'assit pour répondre à Francis sans avoir le soleil dans la figure.

- J'en avais plus, j'ai préféré mettre des pantalons à la place, ça va être moins pire.

Regardant ses bras, il constata que le français avait raison, ceux-ci étaient en train de devenir rougeâtre. Il maudit mentalement que sa peau soit aussi facile à brûler, il allait devoir prendre les grands moyens, même si pour ça il devait sentir bizarre jusqu'à la prochaine douche.

- …mais toi qui est un vrai pote, tu vas surement m'en passer n'est-ce pas?!

Le tout dit avec un grand sourire.

Si il... Non mais quelle question stupide. Il y avait quoi dans le panier que le blond avait apporté avec lui vous croyez ? Laissez-moi vous dire: des TONNES de crèmes. Pour bronzer, après bronzage, anti-bronzage, semi-bronzage, aloès, crème revigorante pour la peau, crème pour après l'après-crème.... Donc oui, il risquait d'avoir quelque chose. Vu le teint de l'Albinos, Francis fouilla durant quelques instant et sortit son pot de Vichy 80. Texture de pâte à pâtisserie à souhait. Et pendant qu'on y est. Contrairement à la croyance populaire, l'odeur de coconut n'est pas la seul odeur qui est comprise dans la gamme des produits solaire. Dans le cas du Français, JAMAIS vous ne le verrez porter du Coppertone. Non non. Monsieur met de Vichy MERCI. Donc le pot tendu à notre ami albinos est sans odeur, et est anti-allergène. Oui oui, France est attentif comme ça.

- Tiens vieux. Ça devrait faire l'affaire pour ton teint.

Ceci dit, le blond enleva son chandail et commença à étendre de la crème (à bronzage avec une légère odeur d'aloès) sur les bras et sur le ventre.

Ce n’était pas vraiment le truc à Prussia de bronzer, une des premières raisons était qu'il cramait et non bronzait. D'ailleurs ce n'était pas très brillant de sa part de ne pas de ne pas avoir mit de la protection outre que ses jeans. Il attrapa la bouteille de lotion que son ami français lui avait gentiment passée et s'en mit sur les bras et le visage tournant petit à petit au rouge. Ce qui était cool, c'est que ça ne sentait pas la crème solaire habituelle, genre coconut ou aloès. Aloès qui bientôt parvint à son nez. Regardant son ami maintenant topless se passé une sorte de crème à bronzé avec cette odeur herbal. Il enviait un peu Francis de pouvoir s'exposer au soleil comme ça sans danger de se ramasser un cancer de la peau ou encore ressembler à un homard. Seulement ça ne lui resta pas très longtemps en tête, ce n'était pas le genre de l'allemand de se plaindre, il était né comme ça et il ne pouvait rien y faire. Il se prit un autre pocky et se le fourra dans la bouche faisant glisser sur le sol de l'autre main le contenant anti-uv vers l'autre élève.

…

Bon…maintenant il devait S’INTÉRESSER envers son compagnon. Tâche difficile pour le gars le plus narcissique et « self-center » de l’école. Un défi de taille…Prussia adorait les défis.

-J’ai entendu que tu retournais en France cet été, tu vas faire un « rave » chez toi pour ta fête?

Des raves, fêtes, party…c’étaient des sujets qui intéressait Gilbert, de plus ça incitait que le français lui retournerait un jour ou l’autre la question.

France était très concentré. Il étendait la crème sur ses bras de façon UNIFORME. Non mais, pas question de faire la job à moitié et de se ramasser avec un teint inégal. L'horreur quoi. Après ça G&L rirait de lui. Non merci. Donc même quand son meilleur ami lui posa une question, le Français restât concentré sur sa tâche. Au bout d'une bonne dizaine de minute, il avait fini ses bras. Il devait vite passer à son ventre, sinon les conséquences seraient visibles. Même à un teint de différence, le Français ne le supporterai pas. Prenant le pot il profita du peu de concentration que lui demandait le fait de verser de la crème dans ses mains et il répondit à son ami albinos:

- J'hésite entre un "rave" comme tu le dis si bien, ou une soirée mondaine. Me faire des contacts avec les ambassadeurs et tout. Ça passerait mieux qu'une grosse orgie.

Bien sûr la grosse orgie aurai quand même lieu, seulement en plus discret. Ça faisait plus classe de dire qu'il boirait une ou deux coupe en compagnie du président que de dire qu'il allait s'envoyer en l'air avec les filles et les garçons des dignitaires. De toute façon Gilbert allait sans doute comprendre le sous-entendus. Ils se conaissaient trop bien pour ça.

- Et toi tu va faire quoi cet été ?

La réponse surprit l'allemand qui fronça les sourcils à la réponse du français. Neeeeein...c'est sur qu'il allait profiter des deux, les grands embassadeurs ET les rejetons des embassadeurs. Si ce n'était pas ça, alors ce n'était pas Francis devant lui. Un petit rire s'échappa de ses lèvres. Il connaissait assez bien son ami pour savoir que son temps en France n'allait pas être gâcher en restant bien sage, impossible quand on s'appelait Francis Bonnefoy.

Enfin, la question qu'il attendait. Il ne savait même pas pourquoi il l'attendait, il ne savait pas quoi répondre du tout. Certe il avait une demeure à Berlin, mais il n'y avait personne outre les serviteurs qui ne venaient que sur demande ou quand ils savaient que les Beilschmidt résideraient à la maison. Il ne savait pas encore le planning de son frère donc il n'était pas tout à fait sur. Il s'adressa au français avec un air encore indéterminé, se grattant la tête à la recherche d'une quelconque réponse.

-J'sais pas trop, j'ai pas grand chose à faire chez moi...en plus c'est plus ici mon chez moi. J'ai passé presque tout mes été à l'académie depuis que je suis rentré ici. J'imagine que si Lud retourne passer un peu de temps au manoir à Berlin, je vais surement l'accompagner, mais sinon je vois pas le point d'y retourner en Allemagne.

Francis termina de se crémer le ventre et restait maintenant perplexe quant à quoi faire pour son dos. Non pas qu'il ne faisait pas confiance à son meilleur ami pour ce genre de tâche.. complexe et délicate mais... on parlait quand même ici de son bronzage PARFAIT. En écoutant vaguement la réponse de Gilbert, France songeait à son sérieux et important dilem. Lui demander ou pas ?! Déviant le sujet de ses pensées il se força à être aimable et répondit à l'albinos.

- Tu sais ça pourrai te faire du bien de rentrer au pays.

Qui ne s'ennuyait pas de sa patrie ? Lui-même tuerais parfois pour un BON pain baguette. Bien qu'il comprenne que Gil aie un passé difficile, il allait quand même devoir retourner en Allemagne un jour.

- Boire de la bonne bière.

Le blond lui fit un clin d'oeil. Tant pis pour le bronzage de son dos, il utilisera une crème plus forte dans son dos la prochaine fois pour égaliser le tout. Francis s'étala donc sur sa serviette et se mit confortable pour la demi-heure tapante de bronzage.

Ce n'est pas que Gil n'avait pas envi de retourner en Allemagne...bon, peut-être un peu, mais majoritairement ce n'était pas la raison. Bien qu'il vantait à plusieurs reprises à quel point il se sentait bien seul, il ne pouvait s'empêcher de penser que aller vivre quelques temps dans une immense manoire avec seulement les quatres employés fidèles de la famille Beilschmidt ne le réjouissait pas tant que ça. Si son frère l'accompagnait, il irait, mais seul il n'était pas trop sur. Il appréciait beaucoup le personnel, cependant il ne saurait pas trop quoi faire durant son séjour là-bas. Il pourrait toujours aller rejoindre la vieille Malvina dans le jardin pour l'aider à entretenir l'immense jardin. Au paravant, il avait demandé à la vieille dame de l'aider à planter les fleurs préféré de sa mère comme cadeau de fête alors qu'il était tout jeune et qu'elle était mourante. C'est depuis ce jour qu'il entretient une relation assez étroite avec la jardinière et le jardinage.

-C'est vrai que boire de la bière serait awesome, elle me manque.

Il ricana un instant.

-La vieille me tuerait si je picolais pas avec elle prochainement, faudrait bien que j'y retourne t'as raison.

Après ces mots, il remit un autre Pocky dans sa bouche.

Francis, étendu sur sa serviette d'un air fashion avec ses lunettes Dolce & Gabbana fashion, se faisait bronzer (de manière fashion) écoutant Gil... à moitié. Après tout Francis reste un Latin et se laisser dorer au soleil comme ça avait une effet soporifique. Cependant s'endormir alors que son meilleur ami avait une discution avec lui n'était pas digne du Français.

- De la bière ouais...

Francis était plutôt fan de vin ou de champagne. On ne refait pas un Français après tout non ? Donc il ne fit qu'acquiesser vaguement. L'histoire de la vieille intrigua le blond, mais il décida de ne pas demander de quoi il s'agissait. Il opta plutôt de dévier le sujet sur lui. (Vous êtes vraiment surpris ?)

- Dis-moi vieux. Tu veux que je te ramène quelque chose, un petit souvenir du vieux continent ?

Il avait l'intention de ramener des masses de bouteilles de vin, trouver un parfum adéquat pour Antonio (et peut-être un morceau ou deux de linge aussi), des pâtisseries pour Monaco, mais Gil il ne savait pas trop...

Il regarda son ami avec un sourire en coin. Ce n'était pas nouveau que le français écoute à moitié les conversations, surtout quand celui-ci se faisait dorloter au soleil. De toute façon, de la manière dont ça allait, l'albinos déviait plus cette conversation comme s'il se parlait à lui-même. Ce qui lui fit donc revenir sur terre quand Francis lui renvoya une autre question. Des choses française? Il avait un grand faible pour les pâtisseries, surtout celles du blond. S'il optait pour de l'alcool, c'était du vin qu'il allait recevoir, et ça, bien qu'il aimait ça, penchait plus pour de la bière, question de préférence. Sinon...il ne voyait vraiment pas. Il faut dire qu'il n'admirait pas tant que ça la France. Ça ne lui dérangerait pas d'aller visiter ce charmant coin de pays, mais disons que ce n'était pas au top de sa liste. Alors trouver quelque chose que le français pourrait bien lui ramener, il n'avait qu'une seule idée en tête.

Cependant, il avait envi d'agacer son ami. Il était assez évident que l'ainé lui avait laissé une porte grande ouverte pour le narguer.

-Was? Je croyais que tu me connaissais mieux que ça "mon cher", dit-il avec un sourire en coin en grignotant un autre pocky, depuis toutes ces années j'étais sur que tu connaitrais bien mes goûts.

S'il aurait été entrain de faire n'importe quoi d'autre (ou presque) le blond aurait été indignée des accusations de son meilleur ami. Il aurait propablement protesté de manière bruyante et gestuel. Seulement, s'il bougeait, il mettait en péril son bronzage. Donc Francis se contenta de renifler dédaigneusement.

- Bien sûr que je te connais. Je faisais la conversation. Si tu le prends comme ça, je te parles plus.

Voilà, Francis boudait. Mature direz-vous ? Jamais. Prusse avait touché droit dans son orgeuil et le blond allait le faire savoir de manière.... non vocal à l'albinos. Bien sûr, ça n'empêcherait pas le Français de rammener un tas de pâtisserie à son meilleur ami. Il irait sans doute chercher une caisse ou deux de bière Allemande aussi. La bière, ça bien sûr c'était si Gilbert s'excusait. Francis ne mettais pas un 10 dollar là dessus non plus. S'excuser ce n'était pas le genre du Awesome représentant de la Prusse.

Francis grouilla juste un peu pour se mettre plus confortable, puis soupira doucement. Sentir le soleil sur sa peau, le réchauffant doucement, le rendait tellement somnolant. Il pourrait dormir, juste là. Seulement il redoutais un tour de l'albinos. Du genre lui mettre un bout de feuille ou autre pour ruiner son bronzage. Il se forçait donc à rester éveiller. Pour le bien de son bronzage.

AH Nein! S'il y avait bien quelque chose que Gilbert n'aimait pas, c'était de se faire ignorer, et ÇA! Francis le savait. Habituellement quand l'albinos tappait trop sur les nerf du blond, il employait cette méthode qui faisait en sorte que Prussia ne tienne plus en place et fasse tout pour attirer l'attention sur lui, voir des choses très idiotes parfois. S'excuser direz-vous? Nein! Prussia ne s'excusait jamais, du moins très rarement. Ça ne faisait pas partie de son vocabulaire, il ne s'excusait pour le choses vraiment grâve qui mettaient en jeu quelque chose d'important aux yeux de Gil. Sauf que là, l'étudiant rebelle n'aurait pas besoin de s'excuser, ni de faire des connerie pour avoir l'attention du dit français qui se dorlotait au soleil. Un smirk traversa son visage en regardant le gamin à côté de lui.

-Si tu m'ignores, j'me place entre toi et le soleil.

Le français tenait bien trop à son bronzage pour tenter la chose. Bien que Francis connaissait en détail son ami blanc, en échange, Prussia connaissait aussi parfaitement son ami. Ces genres de jeux se jouent à deux et Prussia était expert là-dedans.

Oooh, la grosse menace ! Le pire, c'est que Francis allait céder. Non mais, son bronzage parfait. Gilbert était très capable de le faire, juste pour l'emmerder. Et au bout de 10 minutes de chamaillage, ils allaient avoir oublié pourquoi ils se picossaient. De toute façon le blond n'avait pas vraiment envie de partir en colère contre un de ses meilleur ami.

Soupirant Francis esseya de se souvenir où ils en étaient dans la conversation.

- Alors je te rammnène quelque chose ou pas ?

Ce n'est pas qu'il ne savait pas lui rammener. C'était question de faire la conversation. Ou de faire parler Gil. Lui pourrais rester à bronzer pendant que Gil se fait aller la mâchoire à déblatérer sur ce qu'il veut. C'était le plan parfait dans la tête de Francis.

- Je pourrais faire livrer quelque chose d'Allemagne, je vais être à côté.

Il savait que ça allait marcher! Le bon vieux truc du mec qui tape sur les nerfs marche toujours avec Francis. C'est ce que pensait Prussia en regardant son ami avec un large sourire de satisfaction. Il écouta une seconde fois la question qui avait été posé précédemment. Il savait bien que Frankreich le connaissait, c'est juste que plus tôt, il voulait blaguer, mais comme le français avait du mal à comprendre cette notion...

Si le blondinet avait envi d'avoir un bruit de fond, il venait de poser la bonne question. Quand Gilbert s'y mettait, il devenait un vrai moulin à parole. On se demande même s'il mettait des virgules dans ses phrases.

-Ben comme tu me connais si bien j'aime tout ce qui est sucrée c'est sur que je t'aurais demandé du sirop si t'avais été chez birdie mais c'est pas le cas et en plus ça coûte une beurrée chez toi ce produit alors je voudrais des pâtisseries un peu comme tu fais mais fait par des pro qui font ça de leurs journées parce que bien franchement tu peux pas ne pas aller en france et ne pas manger de dessert c'est comme allez en allemagne et ne pas boire de bière c'est complètement stupide alors ouais des patisseries ça serait cool et rapporte aussi de l'accol on est en manque et mes stocks sont à sec vraiment faudrait que je pense à [...]

(...et le monologue continue infiniment jusqu'à ce que le frnçais soit tanné et décide de lui clouer le bec)