Le calme absolu

Bon, aha, on va pas gâcher le bonheur du Suédois, mais, comment dire.... ......si c'était le calme que Berwald cherchait, son instant Krisprolls risquait un peu de faire crac-crac.

En effet, dans le dos du Suédois, un certain petit Finlandais trottinait joyeusement vers la salle de menuiserie. Rassurons l'auditoire, non, Tino n'avait pas décidé d'exprimer ses talents manuels dans un domaine autre que culinaire ou Muuminesque ; pas d'inquiétude, donc, la trousse à pharmacie anti-bobo-menuiserie n'avait pas besoin d'être sortie.... pour l'instant. A moins qu'il ne se prenne la porte... suspens.... et non, virage porte bien négocié, et la menuiserie gagne une nouvelle âme.

- Muumi ja puna.....aaaah!!

Oui, bon, le Finlandais avait beau savoir que Berwald était aussi doux et câlinable qu'un grizzli, ça faisait tout de même un choc de croiser le regard noir de concentration de la muraille suédoise. Fort heureusement, une fois l'éclair de terreur passé (un vieux réflexe pour la proie des invasi.... euh.... des politiques commerciales vikings), revenaient le sourire plus détendu et relaxé, ainsi que la mine de bonne humeur générale de celui qui a retrouvé son ombre (restait à savoir si Wendy saurait la recoudre et s'il était normal que tout le monde ait peur de celle-ci).

-Berwald! ^^ Qu'est-ce que tu fais là? Aha, je te dérange, pardon, enfin j'espère que je te dérange pas trop parce que sinon, je te laisse tranquille, hein, c'est pas grave du tout, je veux dire, je vais pas t'empêcher de travailler ou bien de te cacher...? Tu te cachais pas, j'imagine, alors, tu dois travailler sur un projet... est-ce que tu veux bien que je regarde?

Sans vraiment s'attendre à un "n'n, t'p'pas", Tino rejoignit le grand Suédois, et, sur la pointe des pieds, se pencha par dessus son épaule pour regarder les plans, d'un air curieux.

Quand il entendit un bruit, par réflexe il regarda dans la direction pour voir qui pouvait bien le déranger et briser le silence de la salle. Il eut un énorme soulagement quand il vit que ce n’était que Tino et non Den qui venait le déranger. Mais cette pièce, elle n’est pas trop dangereuse pour lui?! Il le fixe un instant, se demandant s'il va rester… et oui, bien sur qu’il va rester. Il est entêté ce petit bonhomme. Il se voit aussi incapable du forcé à sortir donc le suédois n’a qu’à le surveiller pour être sûr qu’il ne se blesse pas si jamais il avait dans l’idée de l’aidé. Idée qui serait vraiment stupide.

Il tira un banc pour qu’il s’asseye et éloigna tous les outils de la table, qu’ils soient coupants ou non. Mais il ne risque pas de s’ennuyer?! … il déchira une feuille de son cahier et la déposa devant Tino. Il lui prêta aussi un de ces crayons de Plon. Il lui faut peut-être une motivation pour dessiner?

-D’ssine si b’au j’v’f’ire

Il le regarda un instant pour voir si tout était correct pour lui, puis se concentra dans ses calculs. Il ne lui restait qu’a organisé quelque angle et il pouvait enfin prennent des planches de bois et dessinent les façades et le toit pour les découper par la suite. Il jeta tout de même des regardes à Tino, regardant ce qu’il fait et surtout qu’il reste sagement là.

Notez l'adresse avec laquelle le Suédois élude la question finnoise et manoeuvre un Tino innocent pour l'amener là où il veut. C'est du grand art. Ce qui est étonnant, quand même, c'est que dans tous ses projets de menuiserie, Berwald n'aie jamais pensé à construire un équipement indispensable, primordial, que dis-je, suédifique! Une ceinture de chastet... non, je plaisante, une cage de protection, je veux dire, quand on voit l'angoisse qui l'étreint à l'idée que son petit m'f'mm' approche un taille-crayon.

Bien sûr, le petit père en aurait pris ombrage... s'il avait remarqué que les outils à raboter et autres cutters disparaissaient mystérieusement sur son passage. Ce qui n'était pas le cas.

Obéissant, perdu dans son monde, le Finlandais s'était installé à proximité avec sa feuille, décidé à se consacrer à sa nouvelle mission, tant pis pour l'observation d'un Suédois en plein effort ; les neurones au travail, Tino mâchonnait un crayon de bois, d'un air pensif.

-Je sais pas trop quoi faire, mais peut-être une étagère à livres? J'avais eu besoin d'une, il n'y a pas longtemps, alors forcément... Ooooh, ou une petite caisse pour le sauna? Et on pourrait fixer une corde dessus, pour que tu puisses m'envoyer des choses, quand on est dans le lit superposé, qu'est-ce que tu en penses? On pourrait en faire des personnalisées pour tout le dortoir, ils seront contents, je suis sûr, et puis ça serait marrant!

Tout content de son idée, l'adolescent se mit au travail, griffonnant furieusement des caisses en bois aux designs improbables. Le mouton-garou pour Freyr, passait encore. Mais la caisse en forme de troll pour Norge, on souhaitait bien du courage à Berwald pour la réaliser.

Hey bien, pour faire plaisir à sa petite femme, le suédois décide de mètre son travaille de coté, il à toute sa vie pour le construire de toute façons. Il regarda avec attention le dessin, incertain que se soit une bonne idée, que se soit vraiment utile ou même réalisable.

Il se prit une nouvelle feuille, regarda attentivement les dessins de Tino et commença des petits croquis de boîte referemable à clef. Des coffres de rangement particulier pour chaque personne du dortoir. Elle n’était pas extraordinaire, juste normal, quatre coté, on dessous et un couvercle plat. et en plus, il pouvait laissé Tino faire la finition à la peinture, c’est sans danger, sauf si il décide d’en manger ou de s’en mètre dans les yeux se qui est peut probable, vue que le suédois va le surveillé du début à la fin.

Il dessina plusieurs croquis du dessus des coffrets, chacun avec un motif différant qui sera gravé pour embellir la boîte. Sinon c’est bomme donné un bout de bois a quelqu’un et le suédois ne donne jamais un travail à moitie fait. Donc, il y a cinq petit croquis, un avec le nom de Freyr gravé sur le dessus comme exemple, un autre qui donne l’était d’être un cadre avec des moulure de chaque coté. Et pour les trois autres, des fleures, des étoiles, des flocons de neiges.

-L’quel t’me pl’s?

Il attendait la réponse de sa femme, son accord, pour commencé un tout nouveaux travail. Si on enlève le coupage de bois, l’assemblage, le sablage, gravé, vissé, collé et clouer, se projet n’est pas du tout dangereux. Mais par mesure de sécurité, une foi le projet accepté. Il va s’installé a une autre table avec les outils.

Mari de peu de foi, bien sûr, que c'est une bonne idée. Une vachement bonne idée, même. Excellente. Puisqu'elle vient d'l'f'mm' (Guide du Meilleur Mari, 2011, Editions Le Smut pour les Nuls).

Heureusement que l'f'mm', il est concentré à regarder les croquis naitre sous le crayon suédois, hein, ça te sauve de la moue réprobatrice.

..............Ah bah non, il la fait quand même, désolés. Sauf que c'est la version pensive.

-Hmmmmmm.... C'est presque ça, ils sont superbes, Su-san, mais attend, il manque un élément essentiel!! Il faut mettre une poignée, sinon on pourra jamais rajouter de corde pour pouvoir se les faire passer d'un lit à l'autre, tu sais? J'aimerais bien qu'on puisse s'envoyer des choses d'un lit à un autre, ce serait vraiment chouette! Tu imagines? Je t'enverrais des petits papiers, le soir ^^

Oui, Berwald. Imaaaaagiiiiine, ce qu'il pourrait envoyer, Tino.

Imagine pas trop fort quand même, le bois et le papier, ça absorbe vachement les traces de sang, et après, pour nettoyer, c'est galère.

Bon, il ne veut vraiment pas lâcher son idée pour les cordes et je ne crois pas que les autres aimeront bien l’idée que Tino leur envoi des trucs, ils vont finir par recevoir la boite par la tête. Il commença un nouveaux croquis, mais cette foi, se sera une boite un peu, beaucoup plus petite, comme un mini coffre à bijoux. Un couvercle refermable a clef avec un petit cadenas, une poigné de chaque coté pour passé la fameuse corde que Tino veut absolument avoir.

-C’mme ç’?

Il ne manque que son accord pour enfin commencé sa réalisation. Il croise les doigts pour que sa femme aime sinon lui, il n’a plus d’idée.

D’un coté, l’idée de se passé des mots pourrait être très utile. Tous le sais, Berwald n’aime et ne sais pas s’exprimé, mais écrire oui. Donc il pourra faire un effort et écrire des mots à Tino au lieu de chercher ses mots pour lui expliquer quelque chose. À l’intérieur, ils pourront y laissé un petit calepin pour écrire et un crayon, il vue que la boite sera fermer a clef, aucun problème, personne sauf Tino ne pourra écrire dedans. C’est comme un journal intime qu’ils partageront ensemble.

Spoiler:

Bon, f'mm' qu' r', m't' d't'lit, hein, qu'on dit? Mettons à jour le vieux proverbe. F'mm' r'v', d'j' d't'lit.

Ou en tout cas, c'est ce qui semblait, vu la façon dont le petit Finlandais se penchait sur l'épaule de Berwald pour mieux voir le dessin, l'air extatique, les yeux ronds de surprise et pétillants de bonheur.

-C'est tout à fait ça!!! Oooooh, Berwald!! T'es génial, je t'adore!! <3

Pour ponctuer le tout, une bouche toute souriante déposa un baiser sur la joue du Suédois, un baiser léger et tendre, un cadeau de récompense pour un mari aux doigts de fée (sans mauvais jeu de mots, merci).

-Je pourrai la décorer? Oh!! Mieux!! On la décorera ensemble? Dis!

.......vu l'enthousiasme de ton petit Finnois, je te conseille de dire oui, mon ami. Tu écarteras les objets contondants au besoin, mais au moins, tu risqueras pas d'être confronté à la déception toute de larme et d'épaules basses de ton Suomite.