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 Feu de Camp

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Turquie
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MessageSujet: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeMer 19 Oct - 8:23

Approchez vous et venez nous raconter une légende effrayante de de chez vous, ou nous présenter les monstres qui font frémir petits et grands, là bas, dans votre pays....
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Turquie

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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeJeu 27 Oct - 22:51

Le turc soupira...

-Bon puisque personne se décide de commencer, je vais le faire...

Il prit une grande inspiration puis commença doucement:

" Un homme vivait dans la forêt et gagnait sa vie comme bûcheron. Un jour qu'il était au travail, il vit un ourson qui se tordait de douleur par terre. L'homme s'approcha lentement, de peur que la mère ourse ne rôde dans le coin et l'attaque, mais il vit que l'ourson était seul et souffrait d'une grosse écharde de bois enfoncée dans son pied. Il réussit à l'amadouer suffisamment pour lui saisir le pied et retirer l'écharde. L'ourson était tellement content qu'il demanda au bûcheron de le suivre. Il lui montra un grand arbre dans lequel s'ouvrait un grand trou rempli de miel. Il lui fit signe de se servir à son gré et retourna dans la forêt vivre sa vie d'ourson.

L'homme était bien heureux de cette aubaine : il pourrait nourrir sa famille et gagner une belle somme en vendant le reste au marché. Il commença à récolter le miel, encore et encore, mais à force de se pencher pour aller le chercher de plus en plus loin, il finit par tomber dans le trou. Il passa à travers la couche de miel et se mit à tomber, tomber, tomber, jusqu'à atterrir dans une grotte. Dans la faible lumière, il crut tout d'abord que le sol bougeait sous ses pieds, puis il se rendit compte avec horreur qu'il était dans un nid de serpents et que les reptiles, par centaines, par milliers, grouillaient autour de lui. Il recula jusqu'au mur de la grotte, incapable de fuir. Sa terreur atteignit son paroxysme lorsqu'il vit s'avancer une femme dont le bas du corps était une grande queue de serpent. Il reconnut Şahmeran, la femme serpent dont parlaient de nombreux contes de la région. Il se mit à genoux et la supplia de le laisser partir, racontant sa vie difficile et la famille qu'il avait à nourrir. Attendrie, Şahmeran accepta de lui montrer le chemin de la sortie s'il promettait de ne jamais révéler sa cachette. L'homme promit, et Şahmeran lui expliqua comment remonter jusqu'à l'arbre.

De nombreux jours passèrent, les uns après les autres, et la fille du sultan tomba gravement malade. A cours de remèdes, les médecins déclarèrent au souverain que seule une potion faite avec le sang de Şahmeran la sauverait de son mal. Le sultan était au désespoir car il savait que personne n'avait jamais réussi à trouver la créature. Mais il lui restait néanmoins une chance : on disait que celui qui connaissait la cachette de Şahmeran portait une marque sur l'omoplate en forme de serpent. Le sultan offrit alors à tout son peuple une journée gratuite aux bains. Il posta des soldats dans chaque hammam, des soldats qui, discrètement, inspectaient le dos de ceux qui venaient profiter de l'aubaine. Le bûcheron, qui même au fond de sa forêt avait entendu parler de ce cadeau, fut donc arrêté et amené devant le sultan.

L'homme refusa tout d'abord de divulguer le secret, mais les tortures prodiguées par les bourreaux du palais eurent raison de sa volonté et de sa promesse. Les soldats allèrent chercher Şahmeran au fond de son trou et la ramenèrent au palais dans une cage ; le bûcheron fondit en larmes devant elle en expliquant qu'on l'avait forcé à la trahir. Lorsqu'elle comprit qu'on allait la tuer, Şahmeran demanda au sultan d'être coupée en trois : un morceau pour guérir la malade, un morceau dont on ferait boire le sang au bûcheron, et un dernier morceau que l'on rejetterait dans le trou de l'arbre pour qu'elle puisse peut-être y renaître un jour. Le sultan accéda à ces ultimes volontés. Dès que le bûcheron avala le sang de Şahmeran, il se changea en serpent et s'enfuit du palais. Et l'on raconte depuis lors que celui qui tombe dans la caverne de Şahmeran, si les autres reptiles lui en laissent le temps, peut voir l'un d'eux pleurer sur son sort près d'une grande queue de serpent... "

Il finit avec un sourire en coin!

- Voilà! Qui est le prochain?
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Jersey

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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeVen 28 Oct - 19:30

Le jersiais se racla la gorge, car il n'avait pas l'habitude de raconter des histoires, et surtout devant autant de monde. Il avait si peur de les décevoir, c'est donc en contrant sa timidité que le jeune garçon prit la parole. L'adolescent en profita pour féliciter le turc de sa magnifique histoire.
- Cette histoire se passait sur la côte sud de Jersey, dans la paroisse de Saint Clément, on peut découvrir un promontoire rocheux duquel émerge une arête granitique connue sous le nom de Rocqueberg.

Il était une fois un jeune pêcheur prénomme Hubert qui était fiancé à la jeune Madeleine. Chaque soir, lorsqu'il quittait Madeleine, il devait passer par Rocqueberg et cet endroit le fascinait. En passant par là, une nuit, il aperçut plusieurs jeunes filles très belles qui dansaient autour du rocher. Elles lui proposèrent de se joindre à elles le soir suivant. Madeleine, mise au courant de ce projet, eut un pressentiment et suivit Hubert. Elle le découvrit à sa grande horreur au centre d'un cercle de sorcières dansant autour de lui. Elles lui avaient jeté un sort de sorte que le jeune homme ne voyait en elle que de très belles jeunes filles. Madeleine prit un crucifix qu'elle tenait dissimulé sous son manteau et le jeta sur les immondes sorcières. Hubert fut délivré de l'envoûtement et les sorcières disparurent, leurs cris aigus résonnant dans la nuit ; on ne les revit plus jamais... Enfin c'est ce que tout le monde pensait.

Car la mer qui s'étend au pied de ces côtes de Jersey est particulièrement perfide car elle dissimule de nombreux écueils. La légende rapporte que les sorcières de Rocqueberg ne laissaient franchir ce promontoire aux pêcheurs qu'à l'unique condition qu'ils leur jettent le treizième poisson pris dans leurs filets. S'ils manquaient à cette exigence, les sorcières jetaient un sort qui déchaînait une monstrueuse tempête et leur bateau allait se briser sur les rochers.

Un brave pêcheur refusa de se plier à cette exigence : au lieu de cela, il sortit une étoile de mer de son filet, lui coupa l'un des bras et le jeta aux sorcières en criant : 'La croix est mon droit de passage'. Elle atterrit au milieu des sorcières sous la forme d'une croix. Celles-ci disparurent ; on ne les revit plus jamais.


Elenwë termina son histoire et se rassit en tripotant un pan de son manteau, et attendit la prochaine histoire.
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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeDim 30 Oct - 11:15

Après avoir écouter les deux contes, Matthew mourrait d'envie d'en raconter un, le choix s'était rapidement fait, un classique classique québécois plutôt populaire légèrement sanglant, autour d'un feu de camp, une petite histoire d'horreur est bien permise. Par contre, il avait un peu peur que personne ne l'écoute. Mais il s'était dit qu'il n'avait rien à perdre et les autres avaient bien écouter le récit de Jersey ainsi que de Turquie. Le Canadien se leva donc et commença d'une voix plutôt incertaine mais forte :


- Moi je vais vous raconter une histoire qui se passe près de Québec, à Levis en fait.

C’est donc l’histoire de Marie-Josephte Corriveau. Une femme plutôt hors du commun. Elle se maria avec un homme un grand dormeur qui n’a pas eu de chance, un matin, on le trouva mort, d’abord empoissonné pour l’affaiblir, on avait profité de ce moment de faiblesse pour mettre un oreiller sur son visage et le faire mourir par suffocation.

La veuve s’est remariée en très peu de temps, avec un alcoolique notoire qui faisait des dépressions. On dit qu’il ne se serait jamais réveillé de sa sieste alors qu’il cuvait son vin. On l’a plutôt retrouvé pendu d’un drôle de façon. On lui aurait glissé un nœud coulant autour de l’homme et l’autre bout de la corde se trouvait attacher à la selle d’un cheval qu’on avait fait déguerpir en l’effrayant. La secousse fut fatale pour l’homme.

Son troisième mari, un homme riche qui avait une passion débordante pour les chevaux, faisait souvenir boire à ses bêtes du «vert de Paris». Cette concoction, excellente pour les animaux mais fatale aux humains, redonnait de la vigueur aux juments et aux étalons malades. Son mari souffrant d’un léger rhume, la Corriveau avoua le plus simplement du monde avoir fait une tisane au gingembre et au « vert de Paris» pour le soigner. Celui-ci ne se serait jamais remis du «remède».

Comme le dicton populaire le dit si bien « Jamais deux sans trois » La Corriveau se maria cette fois avec un vétérinaire originaire de Ste-Foy. Son troisième mari avait une passion débordante pour les cheveux, il faisait souvent faire boire à ses bêtes du « vert de Paris», une boisson excellente pour les animaux mais fatale pour les humains. Cette concoction redonnait de la vigueur aux juments et aux étalons malades. Le vétérinaire souffrant d’un léger rhume, a pris une tisane au gingembre et au « vert de Paris » que sa femme lui avait donné pour le soigner. Celui-ci ne se serait jamais remis du «remède».

Le quatrième époux, un fondeur de cuillère ambulant qui aimait beaucoup la compagnie des jeunes femmes lorsqu’il faisait des tournées dans les villages environnant, reçut une funestre leçon de la part de sa nouvelle épouse. Un après-midi, lorsqu’il était complètement distrait… Probablement par une belle et jeune fille du coin, la Corriveau, en fouillant dans le sac de voyage de son mari, dénicha de l’étain. Elle fit chauffer le métal tant et si bien qu’elle put ensuite vider le liquide en fusion dans l’oreille de l’homme infidèle. Le Casanova mourut dans d’atroces souffrances sous le rire sadique de sa meurtrière.

Le cinquième mari de la Corriveau était un sacristain, un employé de l’Église, qui avait en tout temps prêché la bonne nouvelle, bénissait ses cochons avec des rameaux et prit l’habitude d’obliger les siens à louer Dieu à toute heure du jour. Il fut tout simplement tué d’un bon coup de chaise derrière la tête alors qu’il priait fiévreusement dans sa chambre. Le saint homme à la réputation sans tache monta donc directement au paradis, sa dernière prière tout de travers dans le gosier.

La Corriveau n’apprécia pas son sixième mari, celui-ci l’implora maintes fois de lui préparer une potion magique qui le libérerait de son infirmité. Insultée à la force d’être traitée comme une sorcière, elle avait fini par le tuer et avait maquillée son meurtre en accident de travail. On retrouva donc le cordonnier malhabile avec sa propre alêne à travers le ventre.

Son septième et dernier époux était un colon anglais à l’air plutôt louche. Ce fut le seul qu’elle aimât véritablement. Il reçut, par accident, dit-on, un coup de fourche à fumier dans le dos, ce qui lui transperça le cœur. Cette affaire déclencha une enquête qui conduisit la Corriveau devant le tribunal. La mort du dernier mari, serait pour certain ce qu’on peut qualifier d’ironie du sort, puisque la meurtrière souhaitait le chérir cet homme jusqu’à la fin de ses jours. Afin que tous les habitants puissent la voir, on plaça, après la pendaison, la dépouille de la meurtrière dans une cage de fer que l’on suspendit à un arbre de la côte de Lévis. Exactement sept jours plus tard – un pour chacun de ses époux -, le corps de la Corriveau disparut de son nichois et jamais on le retrouva.

On raconte aussi que si aujourd’hui on passe une nuit sur la côte de Lévis, on peut encore entendre le bruit de la cage de fer de la Corriveau.

L'adolescent se rassit tout heureux et fier de lui. Il espérait que les autres aillent apprécier cette petite légende.
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Hongrie

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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeLun 31 Oct - 8:58

En entendant cette charmante histoire, Hongrie se rappela aussitôt d’une certaine femme qu’on accusa également de sorcellerie… Elle prit la suite de Cana… De la personne qui… oh, quelqu’un venait bien de raconter une histoire, non ?

Bref, la hongroise se leva et s’approcha du feu.

-Voyez-vous, il y a toujours un fond de vérité dans les légendes… Et parfois, même les plus sanglantes d’entres elles se trouvent être vrai.

Elle eu un léger sourire, regarda le feu et commença son histoire.

"Il était une fois… Une femme de la noblesse hongroise. Son prénom était Báthory Erzsébet. .. Elle avait épousé un très grand seigneur qui malheureusement partait, la laissait seule dans leur immense château, perdu au milieu de la Transylvanie.
Mais…il se trouve qu’Erzsébet, ou Elizabeth, était depuis son enfance la proie de crises d’hystérie qui la jetaient contre les murs, la faisaient se tordre sur le sol… On murmurait un peu partout que le diable avait touché son âme.
Elizabeth était loin d’être une sainte, quelques hommes étaient déjà passés dans son lit lorsque l’absence de son mari était trop longue pour elle…
Mais un jour, un jeune homme étrange vint la voir. Il avait le teint pâle, de longs cheveux d’un noir de jais et les yeux aussi sombres et profonds que des puits.

Il se murmura dans les campagnes que la comtesse avait chez elle le visiteur du diable.

Lorsqu’il repartit, la Báthory changea soudain de comportement, elle s’enferma chez elle. Les rumeurs courraient, se répandaient que cet envoyé du diable, ce sorcier l’avait initié à la magie noire. Des serviteurs rapportèrent qu’ils l’avaient vu battre avec violence une servante, jusqu’à ce que son sang coule...

...Erzsébet était obsédée par sa jeunesse, sa beauté. Et lorsque le sang d’une de ses servantes toucha sa peau, après qu’elle l’ait violemment frappé au visage, la comtesse se rendit compte que sa peau était plus blanche, plus douce… Qu’elle avait l’air plus jeune. Cette sinistre découverte fut le déclencheur des évènements qui surviendraient plus tard. Ça, et le fait et que son mari mourut au combat, la laissant seule maîtresse de leur domaine… La comtesse avait une peur atroce de vieillir et cet « élixir de jeunesse » qu’elle pensait avoir trouvé dans le sang des jeunes femmes lui sembla être la solution. Elle s’entoura de quatre personnes : sa nourrice, une servante, un homme à tout faire et une vieille femme qui passait pour être une sorcière. Sans doute, cette « sorcière » persuada la comtesse qu’elle connaissait la recette de la jeunesse éternelle.
Elizabeth Báthory avait quarante ans. Et elle était toujours aussi belle…

Les villageois commençaient à avoir peur de ce qui se passait dans le château de la comtesse… Des jeunes filles disparaissaient, volontairement ou non, et ne réapparaissaient jamais. On racontait que la Báthory commerçait avec le diable, qu’elle tuait, qu’elle torturait, qu’elle invoquait des démons et faisait des orgies sanglantes. Qu’elle prenait des bains de sang.

Des rumeurs parvinrent jusqu’à la cour ou le roi décida de mener une enquête. Et alors qu’on pensait la comtesse intouchable à cause de sa noblesse, le roi la fit arrêter.

Ce que virent les hommes chargés de capturer Erzsébet était une véritable image de l’enfer. Des jeunes femmes et des adolescentes étaient enfermées, affaiblies, dans les cachots du château. Certaines étaient presque vidées de leur sang. On trouva dans la cour du château, cinquante cadavres, tous de femmes.

A son procès, la comtesse sanglante fut accusée d’avoir causé la mort de 600 jeunes filles. Tous ses complices furent condamnés à la décapitation, seule Báthory eu la vie sauve grâce à son titre. On l’enferma dans son château, murée vive. Elle mourut à l’âge de cinquante-quatre ans, vieille donc, par rapport à l’époque… Ceux qui assistèrent à sa fin eurent la surprise de voir qu’elle était toujours aussi belle

On raconte que son château est maudit. Il est aujourd'hui en ruines et hanté par la comtesse sanglante, qui continuerait de commettre ses crimes…"

Elizabeth, Erzsébet, Elizabeta... dire qu'elle avait le même prénom que la "dame sanglante de Csejte"... A mourir de peur. La hongroise se rassit,en frissonant juste un peu.
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Austria

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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeLun 31 Oct - 16:32

La noblesse au centre de récits sanglants…Le récit de la hongroise ne pouvait manquer de lui rappeler un de ces contes sombres chez lui.

« Les monstres de ces histoires ne sont pas toujours ceux que l’on croit… »

C’est ainsi qu’il se leva calmement, jetant un coup d’œil neutre à la salle, les flammes reflétées dans les lunettes de l’aristocrate, alors que sa voix calme et distinguée s’élevait sans peine.

« Cette histoire commence au Moyen-Âge. A cette époque, les familles nobles autrichiennes se battaient fréquemment entre elles pour la possession de tel ou tel territoire, et le Comte Johannes Ratheneau ne présentait aucune exception à cette règle. Il convoitait ardemment le château de la noble famille des Altebar, qui se trouvait en Bavière, et l’assiégea en conséquence.

Après de nombreux jours de combat, il eut enfin raison des défenses du château. Pénétrant à l’intérieur avec ses hommes, la possession des lieux ne lui suffisait plus.

Il s’avisa de massacrer tous les membres de la famille Altebar, jusqu’au dernier héritier. Et ce, avec une cruauté et une froideur sans limites, même selon les…critères de l’époque. Il s’agissait véritablement d’un bain de sang.

Bien mal lui en prit…à lui, et surtout à sa descendance.

Car au milieu de ce bain de sang, se trouvait la magnifique Baronesse Russlein von Altebar.

Et celle-ci, ne pouvant reposer en paix après cette mort violente, doublée d’un tel déshonneur envers sa famille à la lignée éteinte, chercha par tous les moyens, à travers les siècles, à prendre sa revanche.

Ainsi, elle n’apparût qu’aux descendants mâles du Comte Johannes Ratheneau, sous la forme d’une éblouissante courtisane. Elle s’avisait d’apparaître à quelque bal, ou festivité mondaine et insouciante, se déroulant la nuit. Et chacune de ses victimes, ensorcelé par ses charmes, finissait par s’éloigner avec cette charmante compagnie au bras.

Une charmante compagne qui révélerait bientôt sa véritable nature.

Car cette beauté se transformerait bientôt, aux yeux seuls de sa victime, en un cadavre putride qui raconterait à sa cible terrorisée son histoire, avant de disparaître. Du moins, il s’agit de ce que racontent la plupart des versions que nous connaissons ; car il semblait que notre Baronesse aimait cruellement varier ses fantaisies vengeresses, au moment de tourmenter sa victime. Les témoignages les plus connus nous le montrent aisément.

Ainsi, en 1703, à Munich, elle croisa le chemin de Carl Heinz Rathenau, qui est réduit à la suite de cette rencontre à l’état de momie vivante, seulement capable de murmurer d’une voix éraillée l’histoire que la Baronesse lui avait racontée, avant de mourir peu après.

Il semblait de toute évidence essentiel que le noble connaisse la raison de son châtiment, et puisse demeurer avec ce remords quelque temps avant de mourir.

Bien plus tard, à Vienne en 1896, une diligence s’arrêta afin d’accueillir Walther Ratheneau et une charmante jeune femme à son bras. Le chauffeur aurait entendu des rires et des éclats de discussion animée…avant de sentir une odeur écœurante de chair pourrie. Le cheval s’arrêta, pétrifié. Lorsqu’il ouvrit d’un la porte de la calèche, la femme avait disparu et Ratheneau demeurait muet de terreur. Il mourut trois jours plus tard, comme son prédécesseur.

En 1938, Helmut Ratheneau s’amusait aux casinos de Baden-Baden avec une séduisante jeune femme. Il termina sa soirée à minuit avec une promenade dans le jardin accompagnée de la beauté et de ses gains. Au matin, un jardinier retrouva son corps sous un arbre à lilas. Il ressemblait à celui d’un noyé après plusieurs semaines immergé dans l’eau.

Or, il semblait être avant tout mort d’un arrêt cardiaque, probablement suite à une vision horrible. La Baronesse lui avait choisie une mort plus brutale, mais tout aussi terrifiante, jouant comme il lui plaisait avec ce corps, comme pour son ancêtre.

Il semblerait étrange que les descendants de Rathenau, suite à des morts aussi violentes et des avertissements aussi appuyés, n’aient pas pris garde à ne pas suivre de belles jeunes courtisanes jusque dans la nuit. Or, il semblerait que les yeux sombres de la Baronesse avaient de quoi leur faire perdre toute raison, le temps de satisfaire leur désir.

Ce désir fut tout aussi récompensé que la soif de sang de leur ancêtre meurtrier.

L’on peut se demander pour qui l’on a le plus de sympathie dans cette histoire…et qui est véritablement le bourreau ou la victime. »

Son récit terminé avec une efficacité toute germanique, l’autrichien remercia silencieusement son public de leur attention d’un léger signe de tête calme, et se rassit. Sans un frisson. Car le frisson était un concept bien peu envisagé par la noblesse.

Tandis que la vengeance et la justice, l’étaient bien plus.


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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeLun 31 Oct - 18:25

Tino écouta la dernière histoire prendre fin, avec un frisson ravi, et les yeux pétillants d'amusement autant que de peur.

Bon, allez, on y était. A son tour, il prit la parole.

"C'était une nuit d'automne fraîche et sombre, un peu comme maintenant... enfin sauf qu'un peu plus frais quand même, parce que chez moi, il fait un peu plus froid, hein.

Le petit Teemu, un jeune homme de 15 ans, finissait son heure de sauna. Sa maman lui avait dit, de ne jamais s'y aventurer seul, mais il avait été tellement fatigué après l'entrainement de hockey qu'il n'avais pas résisté. Une lanterne sous le bras, il était parti allumer le sauna près du lac, seul dans l'obscurité.

Une fois rhabillé, il allait rentrer vers la maison familiale quand un petit clapotis rompit le silence, attirant son attention vers le lac. Ce qu'il vit lui coupa le souffle.

Une femme était en train de se baigner dans l'eau glacée, la plus belle qu'il ait jamais vue.

Il aurait du rentrer, ou au moins prendre avec lui la lanterne!

Mais la curiosité le rendit imprudent et il s'approcha de la rive silencieux. Cependant, la jeune femme tourna aussitôt la tête vers lui. Son sourire luisait curieusement dans l'obscurité.

"Petit, petit, viens te rafraichir dans l'eau...?"

"Jolie, jolie, la nuit est trop sombre, je risque de glisser sur les cailloux."

"Petit, petit, la chaleur du sauna n'était-elle pas étouffante...?"

"Jolie, jolie, l'heure est trop avancée, je dois rentrer."

"Petit, petit, je me sens seule, viens me rejoindre...?"

Et la voix de la femme était câline et douce, tant et si bien que Teemu finit par reconnaitre que le sauna avait été très chaud, et qu'il souhaitait se rafraichir. Et la femme était belle et charmeuse, tant et si bien que Teemu bientôt se déshabilla pour la rejoindre.

Hélas!

Il allait effleurer ses cheveux d'ambre, sa peau pâle, quand la lune éclaira la créature. Soudain, les doigts de Teemu ne rencontrèrent que fils rêches, peau d'écailles partant en lambeaux. La créature semblait pareille à un cadavre.

Il tenta de fuir, mais la Näkki referma ses bras autour de son cou, et l'entraina loin, loin, sous l'eau du lac. Et jamais, jaaaaamais on n'entendit plus parler de lui."

Le petit Finlandais marqua une pause, avant de conclure :

"Voilà pourquoi il ne faut pas aller au sauna tout seul tard le soir!"
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MessageSujet: Re: Feu de Camp   Feu de Camp Icon_minitimeVen 4 Nov - 11:39

La nuit était maintenant complètement installée. Le ciel était couvert de nuages, aucune étoile n’était visible. On pouvait seulement entrevoir la lune de temps en temps entre les nuages. La seule autre source de lumière présente était le feu, éclairant délicatement le visage des élèves. Les apprentis nations chuchotaient entre eux, donnant leurs opinions sur la dernière légende entendue. La soirée promettait d’être animée et le roi des nordiques ne pouvait que s’en réjouir! Il se leva, affichant le même sourire danois qu’à son habitude, mais cette fois il y avait une lueur de malice qui brillait dans son regard. Søren toussa pour attirer l’attention de tous sur lui. Il se leva et s’avança vers le feu.

-À mon tour! Bonsoir à tous, ladies~, les gars, futurs nations! L’histoire que je vais vous racontez ce soir est nulle autre que La petite Sirène!


Il se pencha au-dessus du feu, le feu éclairant seulement une partie de son visage. Un sourire diabolique s’étira sur ses lèvres.


- Mais ne penser pas que je vais vous racontez l’histoire que vous connaissez tous déjà! Oh non ce soir, vous aurez droit à la véritable histoire danoise! Maintenant que j’ai votre attention, nous pouvons commencer….

Dans les profondeurs de la mer danoise, insoupçonné par tous les mortel de ce monde, se trouve un autre monde, bien différent du nôtre. Un monde entièrement peuplé par des créatures aquatiques et dirigé par des sirènes.

Dans cette cité sous-marine, vit la famille royale qui contrôle les eaux. La plus jeune fille du roi est une magnifique femme-poisson, à la peau pure teintée rose, aux yeux aussi profonds que la mer. Elle possédait la plus belle voix d’entre toutes et était très aimé de la population. Mais elle, elle désirait plus! Elle voulait devenir humaine! Pouvoir vivre sur la terre et boire de la bière! Seulement son père lui interdisait tout contact avec les simples mortels, les pensant dangereux.

Elle n’avait donc comme simple moyen d’être proche de ce monde, quand l’observant de loin. Un jour, alors que la mer était déchaînée, un navire fut pris dans une tempête. Le navire sombra et tout l’équipage tomba à l’eau, dont le capitaine, un beau prince qui manqua se noyer. Heureusement la jeune sirène le sauva, ne pouvant respecter les ordres de son père, alors qu’elle avait des sentiments pour le prince.

Afin de le séduire et le revoir, elle demande à la sorcière des mers de lui donner des jambes humaines. Mais le prix pour que son souhait soit exaucé est cher à payer! Elle doit sacrifier sa langue, perdant ainsi sa mélodieuse voix. Mais ce n’est pas tout, si l’amour de sa vie, le prince, épouse une autre femme, elle mourra.

Ne rêvant que de vivre sur la terre avec son prince, elle accepte. Cependant lorsqu’elle se retrouve à la surface, apprendre à marcher ne fut pas son seul problème. Sa démarche est vacillante, elle éprouve une atroce douleur à marcher… comme si des couteaux acérés s’enfonçaient dans sa chair à chacun de ses pas. Mais elle gardait le moral, car elle pouvait vivre son rêve avec l’homme de sa vie.

Cependant le prince ne reconnut pas l’ancienne sirène, puisqu’elle n’avait plus sa voix. Et c’est d’une autre femme qu’y ressemblait beaucoup à la fille qu’il l’avait sauvé, qu’il tomba amoureux et qu’il l’a pris pour épouse. La petite sirène souffre énormément en silence et sa douleur n’est que plus grande, puisqu’elle ne peut verser de larmes. La sorcière lui annonce qu’à l’issue de la nuit de noce, son cœur se brisera et qu’elle se transformera en écume de mer. En revanche, si elle poignarde le prince endormi, elle redeviendra une sirène.

Incapable de tuer l’amour de sa vie, elle se sacrifia pour lui. Lançant son couteau dans les vagues. L’eau commença à virer au rouge quand l’arme rentra en contact avec celle-ci, comme si du sang jaillissait à la surface. Une dernière fois, les yeux voilés par la douleur et la tristesse, elle admira son prince, avant de se jeter avec désespoir dans la mer. Alors que son corps collait tout au fond de l’eau, elle laissa la mer déchaînée l’emporter, choisissant la noyade plutôt que devoir voir son amour dans les bras d’une autre.


L’histoire se terminait là, mais le danois choisit d’en rajouter une couche, décrivant de la manière la plus sadique qu’il pouvait la mort de la sirène.


-Le souffle vint à lui manquer rapidement, la pression de l’eau commençant à l’écraser. Alors que ses extrémités se contractaient sous la douleur, toute sa peau était couverte de chair de poule. Elle ouvrit la bouche, comme pour crier, même si aucun son n’en sortie, sortant sa langue au maximum comme si ce simple geste pouvait la sauver. L’eau lui lacérait l’intérieur, commençant par ses poumons, qui semblait plutôt rempli de sang, et non d’air. C’est alors qu’elle avait abandonné toute résistance contre de la mer, qu’elle atteignit le fond et que son corps se dissout lentement en écume…

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