Les flammes [Chili]

La bibliothèque était vide, mais éclairer seulement par la lumière du feu qui enflammait les bûches dans le grand et imposant foyer. Il était entouré de quelques canapés de lecture installer sur un beau tapis très chic. C'était un joli contraste de froid et de chaleur, car par les fenêtres, on y voyait doucement tomber des flocons de neiges cottoneux dans un ciel d'hiver; bleu et sombre à la fois.

Christophe était surtout venu ici à cause du foyer. La première fois qu'il l'avait vu, il s'était dis que c'était dangereux. Les livres auraient tous pour prendre feu. Mais en cette fin d'après-midi froide, ayant été surpris par la neige alors qu'il courrait dans l'enceinte de l'Académie, il c'était réjoui d'avoir un endroit où se réchauffer.

Il s'avança vers le feu et s'assit dircetement sur le tapis, en essayant de retrouver sa respiration, qui était encore saccadé par sa course. Contrairement à son habitude,l'adorran ne portait pas ses lunettes. Il portait des vêtements de sports comportant des pantalong de sports, des baskets et un t-shirt blanc trempé par la neige fondante, Son visage et ses mains étaient complètement rougit par la morsure du froid sur sa peau, et ses lèvres légèrement bleuâtres, son corps frissonnant de froid.

Il n'avait pas bien dormit depuis des jours. La situation avec Alejandra l'avait rendu insomiaque, nerveux et stressé chroniquement.La fatigue lui pris à la tête d'un seul coup. Il eu juste le temps d'attrapé un coussin qui se trouvait sur l'un des canapés avant de se couché à même le tapis. Il fixa longuement le feu,comme hypnotisé, toujours en tentant de retrouvé une respiration normale. Progressivement, il ferma les yeux...

Alejandra durant l’hiver aimait aller se réfugier dans deux endroits particuliers…La cuisine ou la bibliothèque…Encore plus dans ce dernier, les jours de grand froid dehors. Elle adorait se promener dans les rangées en regardant les livres, puis en prendre une bonne quantité avant d’aller s’asseoir proche de la cheminée pour lire jusqu’à tant qu’elle s’endorme. Surtout qu’elle veut se changer les idées maintenant après l’incident avec les deux garçons…..Donc comme d’habitude, sa couverture sous le bras, elle se prit une dizaine de livres puis se dirigea vers la cheminée.

Mais cette fois ,quand elle arriva pour aller s’asseoir sur son divan habituel, si ce ne fut sa surprise de voir l’andorran à cet emplacement, couché à terre. Ouvrant grand les yeux et en essayant de faire le moins de bruits possible, elle alla s’assoir sur le divan à côté de lui et s’assit en princesse sur celui-ci. Regardant Christophe dormir, Alejandra secoua la tête puis pris le premier livre sur sa pile… « La Belle aux Bois Dormants ».

Elle mit sa main devant sa bouche pour se retenir de rire, puis commença à lire, jetant de temps en temps un coup d’œil à l’andorran avec un petit sourire. Puis voyant qu’elle n’allait pas utiliser sa couverte, elle se leva et la déposa doucement sur Andorre…lui caressant un peu les cheveux aux passage…Se rendant compte de ce qu’elle vient de faire, elle enleva rapidement sa main et se rassit de nouveau sur le divan pour reprendre sa lecture…les joues un peu roses…

Cela faisait un éternité que Christophe n'avait pas aussi bien dormit. Son sommeil était si profond qu'il dormait comme un bébé. Presque aussitôt que la chilienne avait déposer sa couverture sur son ami, l'andorran s'y était enroulé instantanément. Son inconscient avait retrouvé le parfum de Alejandra. Des souvenirs joyeux et douloureux était revenu à la mémoire de l'esprit encore endormit du garçon des Pyrénées.

C'était probablement à la cuisine, alors qu'ils s'étaient croisés durant la nuit, qu'il était tombé amoureux d'elle. Il la connaissait auparavant seulement en faisant affaire avec elle. Mais ils s'étaient rapprochés beaucoup trop lors de cette soirée. Son jolie visage, son humour, son sourir, sa...détermination, Christophe était complètement tombé sous le charme.
Mais il su alors pour elle et Saint-Marin. En espérant oublier ses sentiments, il n'avait rien dit.
Jusqu'au jour où il avait trouvé lui et elle dans le cuisine son stock de bière importés. Et ils en avait bien abusé tout les deux ensembles...Alors sa flamme pour elle avait sorti d'un seul coup, sans pensé aux conséquences que cela lui apporterait. À lui, à elle, à Saint-Marin. C'est à ce moment là qu'il l'avait embrassé pour la première fois.
Les quelques minutes après leur baisé, le pyrénéen s'était cru au paradis. Il l'aimait,elle l'aimait ,simplement. Mais seul l'évocation du saint-marinais l'avait fait descendre dans la tristesse, la tension et l'incertitude durant plusieurs jours. La tension était telle qu'il ne dormait presque plus, trop aveuglé de jalousie. Mais qu'est-ce qu'il le prenait...?
Et puis, la déscision de Ale...et préférait son Saint-Marin a lui...Andorre les avaient insultés, fou de rage.

Christophe ouvrit subitement les yeux. Il voyait bien le feu, quoique flou puisque ses lunettes n'était pas sur son visage mais plutôt dans sa chambre. Le même rêve qui revenais depuis le choix de la chilienne qui revenait le hânté sans répit. Il se passa la main sur le visage et ôta les larmes silencieuse qui avait probablement dû coulé durant son sommeil. Il releva péniblement sur ses coudes et puis se rassit en direction du feu puis...
Il se leva les yeux. La personne qui était là,c'était Alejandra. Il la reconnaissait même sans lunettes. Il ouvrit grand les yeux puis dis sur un ton nerveux:

-Ça...ça...ça fait longtemps que tu es ici? dit-il en se disant qu'il devait faire pitié a voir, ses cheveux brun tout décoiffés, pas de lunettes, les yeux encore pleins d'eau.

Alejandra lisait ses livres tranquillement, ayant rapidement fini celui de la Belle aux Bois Dormants. Elle lisait rapidement en essayant de moins regarder l’andorran à ses pieds. Puis elle finit par le regarder, regardant le visage de celui-ci avec un peu de tristesse. Si ce ne fut sa surprise de voir des larmes couler sur son visage. Elle se doutait légèrement qu’il devait rêver à elle. Ne voulant pas plus le déranger, elle pris ses livres et commença à se lever.

-Ça...ça...ça fait longtemps que tu es ici?

Sursautant un peu, elle tourna ses yeux bruns vers lui. Ses cheveux brun tout décoiffés, pas de lunettes, les yeux encore pleins d'eau, elle n’avait qu’une envie…de le prendre dans ses bras pour le réconforter. Mais elle ne pouvait pas….Le fixant durant beaucoup trop longtemps, elle détourna un peu le regard, légèrement rouge.

-Non…je suis arrivée il y a peu…..

Serrant un peu ses livres, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille et toujours assise sur le divan, elle lui fit un léger sourire…Ne pouvant pas s’excuser à haute voix, elle le fait donc avec son sourire…Et puisque la conversation était engagé, alors pourquoi pas la continuer?!

- Et toi ? Pourquoi t’es en habit de sport dans la bibliothèque ?

Il soutenait son regarde avec difficulté, même avec sa vue embrouillé par le trop pleins de larmes. Le petit sourir d'excuse de Chili, Christophe l'avait bien remarqué mais...ça lui faisait l'effet d'un brulûre, comme du sel sur une profonde plaie encore à peine refermée. Il lui rendit son sourir tant bien comme mal, qui ressemblait plutôt à un genre rictus de douleur.

- Et toi ? Pourquoi t’es en habit de sport dans la bibliothèque ?

Il regarda ses pieds, encore chaussés de ses souliers de course. Mh...pas très chic en effet dans une bibliothèque. Ni franchement présentable. Ses joues se teintèrent de rouge et il se mit à expliqué sur un ton qui se voulait expéditif.

-Et bien...je..j'était partir courir dehors avant qu'il ne se mette à neiger. Mais apparemment la météo à été plus rapide que moi, dit-il en désignant son t-shirt blanc trempé de neige fondante. Et,euuhm, enfin..j'ai..j'était seulement venu de réchauffé ici. Je savais que..le foyer fonctionnait bien ici..voilà.

Il n'osait pas lui demander ce qu'elle faisait ici. Elle avait sûrement voulu lire quelque chose et, dans une bibliothèque, c'est plutôt quelque chose de commun. Il n'osait pas non plus s'asseoir a côté d'elle, ça ne ferait pas...enfin...ça ne se ferait pas. Et en plus, il son pantalon de jogging était aussi imbibé d'eau que son chandail, alors pas question de s'asseoir.
Mais il devait parler à Alejandra. Il le fallait pour avoir le coeur net, même si ça lui faisait mal...Il inspira par le nez.

-Ale...Excuse-moi pour t'avoir hurler au visage. À toi et...à Saint-Marin,dit-il en la regardant droit dans les yeux, les mains derrière le dos avec une inhabituelle dureté dans le visage. J'ai complètement perdu les pédales, j'était...j'était en colère. Mais..hff, se droit être le mélange de sang français et espagnol, je n'en sais rien... Je ne comprenais pas...pourquoi lui. C'est tout.

Alejandra l'écoutait parler, souriant à son excuse de sa présence dans la bibliothèque en habit de sport. Elle le détaillait de nouveau, comme elle avait l’habitude de faire. Puis elle soupira car elle allait reprendre sa lecture quand il commença à parler.

-Ale...Excuse-moi pour t'avoir hurler au visage. À toi et...à Saint-Marin,dit-il en la regardant droit dans les yeux, les mains derrière le dos avec une inhabituelle dureté dans le visage. J'ai complètement perdu les pédales, j'était...j'était en colère. Mais..hff, se droit être le mélange de sang français et espagnol, je n'en sais rien... Je ne comprenais pas...pourquoi lui. C'est tout.

Elle figea…c’était la question qu’elle redoutait en provenance de n’importe quel des deux côtés . Alejandra le regarda puis baissa les yeux en prenant une grande respiration.

- Je me doutais qu’un jour un de vous deux allait me poser la question. Pourquoi lui et pas moi …Pourquoi moi et pas lui…La réponse…je sais pas…un caprice peut-être ?,regarde ses mains puis se tourne dos à Andorre, je ne savais pas qui choisir...j’aurais pu te choisir toi…mais je ne voyais pas à quoi on pouvait bien ressembler ensemble…Peut-être que si je n’aurais pas sorti avec Loren-je veux dire Saint-Marin quand tout ceci est arrivé , la compétition aurait été…plus juste…

Alejandra se tut, replaçant une mèche de cheveux de son epaule à son dos d’un coup de main, elle regardait le plancher d’un air absent puis dit tout doucement en le murmurant…

- Peut-être que si je t’aurais choisi… le dénouement aurait été plus …heureux…

- Peut-être que si je t’aurais choisi… le dénouement aurait été plus …heureux…

L'air hagard, Christophe continuait de regarder Alejandra, visiblement mal à l'aise devant la question qu'il avait posé...
Mais la réponse, elle, était brutalement cohérente. Saint-Marin l'avait aimé en premier. Et peut-être mieux que lui ne l'aurait fait s'il y en avait été autrement, qui sait? Il était malheureusement logique de rester avec la ''valeur sûre'', et cela le faisait presque blanchir de rage de l'avouer lui même. Mais il n'en était pas autrement.
L'andorran se passa la main dans les cheveux,légèrement tremblant, trahissant chez lui une humeur troublée.

-Pour moi si. Le dénouement aurait certainement été plus heureux,avoua-t-il d'une petite voix. Mais s'aurait été tout le contraire pour Saint-Marin...ou Loren comme tu l'appelles..À quoi ai-je pensez en tombant amoureux de toi?

Christophe ne pu s'empêcher un sourir jaune. Dans un cas comme l'autre, quelqu'un aurait souffert. C'était inévitable .Il se trouvait que c'était lui. C'est tout. Et puis s'était sa faute après tout. L'andorran savait très bien qu'Alejandra était déjà en couple.

-T'occupe plus de moi. Je m'en sortirai,dit-il d'une voix rauque.

-Pour moi si. Le dénouement aurait certainement été plus heureux,avoua-t-il d'une petite voix. Mais s'aurait été tout le contraire pour Saint-Marin...ou Loren comme tu l'appelles..À quoi ai-je pensez en tombant amoureux de toi?

En entendant la voix qu’il avait , Alejandra leva les yeux pour le regarder, il semblait tellement triste. Tellement deçu…elle soupira en essayant de ne pas avoir une expression de pitié…Non elle n’avait pas pitié de lui…mais le voir comme ça restait douloureux…
Elle allait dire quelque chose mais le voyant commencer à rire, elle se tut.

-T'occupe plus de moi. Je m'en sortirai,dit-il d'une voix rauque.

-Christophe…je sais que … ça pourrait être…méchant…ou même brusque…mais …,elle déglutit un peu, reste mon ami tout de même…malgré tout ce que je peux te faire traverser en ce moment…reste à mes côtés…

Puis en finissant de dire ça, a un petit rire nerveux et regarde ailleurs puis dit :

-…Désolé d’être aussi égoïste et possesive…,serre le livre dans ses mains fortement, si tu ne veux pas ,je comprend très bien…

Christophe resta sans voix devant la chilienne. De rester son ami? Mis à part cette blague stupide avec le Turc,jamais Alejandra ne lui avait mentit depuis qu'ils se connaissait remarque. Alors elle était réellement digne d'une amie. Jamais elle n'avait lui avait caché qu'elle était déjà avec quelqu'un. Il s'était laisser lui-même entraîné par son amour aveugle.

-…Désolé d’être aussi égoïste et possessive…,dit-elle, serrant le livre dans ses mains fortement, si tu ne veux pas ,je comprend très bien…

Il la regarda. Un regard rempli de tristesse. Mais pas pour lui, pour elle. Triste de la voir lui demandé de resté son ami, alors qu'il n'était même pas certain de pouvoir la regarder avec Saint-Marin sans..sans cet affreux sentiment de rejet qui lui broyait le coeur en miettes. Christophe s'approcha doucement d'elle. Il s'agenouilla en face d'elle, les jambes encore endoloris par le froid poignant. La regardant toujours d'un air désolé, il posa ses mains sur le livre,puis sur les mains de Alejandra.

-Ce..ce n'est pas parce que je ne veux pas..être ton ami ni être à tes côtés. C'est..c'est juste. Enfin. C'est juste que je ne peux pas. J'ai peur de..de vous faire du mal à toi et Saint-Marin. J'ai peur de me faire du mal, tu comprends? Plus je te vois, et plus je te veux Ale... Mais la dernière chose que je souhaite,c'est du faire du tort à Saint-Marin, à toi et à moi.

Il retira doucement ses mains de ceux de la chilienne,recula sur le tapis couvrant la bibliothèque, puis s'assit en tailleur devant elle. Tout était expliquer maintenant, il n'avait plus rien à caché derrière ses lunettes. Il avait parler avec son coeur, et non avec sa raison, sa tête, comme il le faisait presque toujours.