Un petit coin tranquille...

Cette journée-là, le turc n’avait rien à faire de particulier. Alors il décida d’aller se promener un peu en ville. C’était une de ces journées de calme, et il était d’une humeur radieuse. Rien ne pouvait briser l’enthousiasme qu’il avait en ce moment. Alors pour continuer à être heureux, il décida d’aller se promener en ville. Après tout, même si bien des gens le croient méchant, Turquie peut être très gentil. Justement en ce moment il se rendait vers le centre pour animaux abandonnés leur donner un coup de patte…je veux dire…un coup de main.

Pour éviter la rue passante et pour pas que les gens le regarde bizarrement, il décida de passer par une ruelle proche du centre. En marchant , il remarqua le nombre de chats qui augmentait de plus en plus…C’est vrai que le centre donne à manger aux chats de ruelle, mais ils n’ont pas exagérer un peu? Tout en continuant à marcher, Turquie avait un pressentiment que ce n’était pas le centre qui attirait autant les petites boules de poils. En s’approchant il vit quelqu’un assis à terre. Un sans-abri ? Non. Il continua de s’approcher et vit…son pire ennemi. Toute sa joie du jour descendit d’un coup. Pourquoi il était là lui?

Grèce était toujours en train de caresser les nombreux chats qui se présentaient quand il entendit des bruits de pas... Bon, sûrement un passant quelconque, rien de bien important. Donc, il n'y prêta pas plus attention que ça pour le moment... Mais il fût un peu surpris en... entendant les pas s'arrêter pas très loin de lui. Bon, par simple réflexe -oui, les grecs ont des réflexes- il tourna la tête trèèèès lentement pour savoir qui était là -j'ai jamais dit que les réflexes grecs étaient rapides-. Puis là, il garda sa tête neutre mais intérieurement, c'était pas la joie. Il se figea presque tellement il était surpris de voir cette personne-là précisément à cet endroit. Parce que, évidemment, il y avait pleins de gens qui habitaient pas loin, pleins de gens qui pouvaient potentiellement passer à côté du coin où était Grèce. Eh Bah il s'avérait que le seul qui avait eu l'idée de passer par là, c'était Turquie. Cette journée qui avait si bien commencée s'annonçait déjà gâché par la simple vue du turc. Pour ceux qui n'auraient pas comprit, Heracles détestait Turquie. Pourquoi ? Est-ce que je vous demande pourquoi vous n'aimez pas les choux brucelles -si tel est le cas, bien sûr- ? C'est pas un truc qui a forcément une raison c'est juste que... Il ne pouvait pas le supporter... sa façon d'être, tout ça... Enfin, vous avez compris, Grèce n'aimait pas Turquie. Et c'était réciproque d'ailleurs.

Tout ça pour dire qu'après avoir aperçu Turquie et avoir eu le regard arrêter sur lui pendant un instant -plutôt long, c'est un grec- il détourna son regard et le fixa sur un chat et se refusa de le bouger. Cette journée pouvait éventuellement être sauvée s'il ignorait son ennemi et si ce dernier décidait de passer son chemin. C'était sans compter sur un chat, qui ne devait pas aimer le turc non plus, qui se jeta sur lui et le griffa. Du coup, Grèce détourna le regard de son point pour regarder Turquie se faire attaquer par un chat des rues. Grèce ne riait pas... son visage restait neutre... mais intérieurement, il devait être loin de déprimer.

Allant demander au grec ce qu’il pouvait bien faire ici, tel un clodo à la recherche d’une boîte en carton, il vit une boule de poils arriver vers lui sans comprendre. Sentant la douleur sur sa joue, il comprit que la boule de poils était un chat et que le dit chat venait de profondément le griffer.

- Saloperie de….!!

Se tenant sa joue qui saignait, il prit le chat et le fixa méchamment avant de le jeter sur le grec. Souffrant un peu, il regarda Grèce et dit :

- Tu pourrais tenir tes maudits chats en laisse….

Il allait partir mais sa joue lui faisait trop mal, il s’assit en face de lui et en se tenant la joue, il maudissait d’être passé par ici aujourd’hui. Maintenant, il n’avait qu’une envie…tuer le grec. Lui et tous ses chats. Pendant qu’il maudissait le grec, il n’a pas vu la chose qui s’approchait de lui…

Turquie sentit tout d’un coup un souffle chaud contre sa joue et entendait un halètement familier. Se tournant le visage, une énorme chose rosâtre lui lécha le visage joyeusement. Se décollant de ce truc humide, en s’essuyant le visage,il dit :

- Non mais ça va p-….Adam! Mon cher ami! Tu vas bien?

Le chien bâtard nommé Adam lui répondit avec un aboyement joyeux. Ce chien s’était pris d’affection pour lui et c’était mutuelle. Si à l’académie on aurait eu droit aux animaux, ce chien aurait été le sien dans le temps de le dire. Il lui gratta en arrière des oreilles en continuant à sourire pendant qu’Adam voulait de nouveau lui donner un baiser torride avec sa langue. Puis Adam se tourna, vers le grec, s’approcha doucement et lui renifla le pied.

- tu comptes... rester là..encore longtemps...?
- Autant de temps qu’il faut pour que Adam ne s’approche pas du centre des animaux…

Il continua à flatter le chien qui maintenant s’était maintenant coucher à ses côtés et avait déposé sa tête sur sa cuisse.

Spoiler:

Flattant gentiment Adam, il ne prêtait pas attention à Grèce. Adam était son seul ami qu’il appréciait vraiment sa compagnie. Il était calme, ne disait pas de bêtise et il était toujours content de le voir. Il regarda un instant le grec entouré de ses chats qui ne voulait pas approcher Adam. Se retenant de rire un peu, le turc continuait de flatter son chien. Grèce avait l’air d’avoir un harem de chat avec tous ces petits félins agglutinés autour de lui. Cachant son rire dans le pelage d’Adam , il senti un truc se cogner sur son pied. Il regarda et un chat, aux énormes yeux verts et un peu roux , se frottait sur son pied. Turquie fixait le chat, depuis quand un chat voudrait s’approcher de lui? Même Adam trouvait ça bizarre. L’humain et le chien croisèrent leur regard et regardèrent le chat. Turquie se pencha pour prendre le chat dans ses bras :

- Tu es le premier chat à m’apprécier tu s-

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le dit chat mis une patte sur le nez de Turquie. Mais pas méchamment…juste déposer sa patte comme pour lui dire de ce taire.

- …qu’est-que tu fais le chat?

Spoiler:

En regardant le chat qui s’était lier d’amitié non seulement avec lui mais aussi avec Adam, il sourit, Sadiq tendit la main et gratta affectueusement la tête du chat.

- Tiens tu devrais avoir un nom toi aussi…Je vais t’appeler….uhm… Adsız!

Comme pour dire qu’il était d’accord le chat miaula et alla se mettre en boule à côté de lui et Adam. En regardant ce tableau, le turc réfléchis. Deux ennemis naturels comme le chat et le chien pouvaient aussi bien s’entendre que ça? Il jeta un œil au grec ,puis ferma ses yeux. Certains ennemis naturels le resteront pour la fin des temps. Il déposa sa tête contre le mur,les yeux fermés. Une goutte lui tomba sur le nez, puis une autre sur le front et une autre et une autre…

- Oh non…

Une pluie torrentielle s’abatta sur eux ,mouillant humains et animaux, Sadiq répera une entrée dans la ruelle qui semblait couverte. Il prit Adsız dans ses bras et pressa Adam de le suivre. Laissant ses deux petits compagnons là,il alla voir le grec dont sa population féline s’avaient enfuie.

- Viens falafel avarié! Reste pas là sous la pluie!