Île de Man
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Date d'inscription : 26/01/2012
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 |  Sujet: Hoi... Je me présente...  Jeu 26 Jan - 13:53 | |
| Au premier coup d’oeil✯ Nom : Mac Aulay, Gaël✯ Surnoms : IDM, Man✯ Âge : 14 ans✯ Sexe : Masculin ✯ Anniversaire : 5/07 (Fête nationnale)✯ Orientation Sexuelle : Hétéro✯ Aile : Anglo-Saxonne✯ Niveau Scolaire : Junior High❧ Pays que vous représentez : Île de Man, Isle of Man, Ellan Vannin, Mannin, Innis Falgey
❧ Langues que vous parlez : Anglais et Mannois
❧ Histoire du pays que vous représentez :
Période celte
L’installation des peuples celtes remonte vers 500 av. J.-C.. La langue mannoise, appartenant à la branche gaélique des langues celtiques, ne se différenciera de l'erse qu'à partir du XVe siècle.
Il est communément admis que le christianisme fut importé sur l’île de Man par le moine irlandais Patrick d'Irlande et que, par la suite, des moines venus de pays celtiques, et de l’Irlande en particulier, effectuèrent des voyages missionnaires à partir de l’an 500.
Ces missionnaires contribuèrent à l’édification de petites chapelles dans lesquelles ils priaient. Mais l'exiguïté des lieux obligeait à pratiquer les baptêmes et la prédication à l’extérieur.
On recense sur l’île 35 croix celtiques (nommées keeills) remontant probablement à cette époque, mais il en existait au moins 174 que des documents anciens citent. Ces croix étaient généralement érigées sur des monuments funéraires. De nombreuses églises et chapelles ont été édifiées sur l’emplacement de keeills.
Période Scandinave
On peut dissocier deux époques durant la domination scandinave de l’île de Man : avant la conquête de l'île par Godfred IV Crovan, en 1079, et après cette conquête. La première période a été marquée par la guerre, alors que la seconde est plus pacifique.
Entre 800 et 815, les Vikings sont venus à Man essentiellement pour le pillage. Entre 850 et 990, ils s’établissent sur l’île et cette dernière passe sous le contrôle des rois scandinaves de Dublin. Entre 990 et 1079 enfin, l’île est sujette des puissants jarls des Orcades.
Durant toute la période scandinave, l’île a été nominalement sous la suzeraineté des rois de Norvège, mais ces derniers n’ont eu que rarement l’occasion de faire valoir leurs droits, à l’exception de Harald Ier de Norvège en 885, de Magnus III de Norvège, à la fin du XIe siècle, et de Håkon IV de Norvège, à partir de 1217.
Peu de choses sont connues sur Godfred IV, qui a conquis Man en 1079. Il aurait établi sa domination sur Dublin et la plus grande partie du Leinster. Il est resté dans les traditions de l’île de Man sous le nom de Roi Gorse, ou Orry. Les îles placées sous son contrôle sont appelées Sudr-eyjar, les îles du Sud (île de Man et toutes les petites îles à l’ouest de l’Écosse), par opposition aux Nordr-Eyjar, les îles du Nord (Orcades et Shetland).
Le fils de Godfred IV, Olaf Ier de Man, exerce un pouvoir considérable et son alliance avec les rois d’Irlande et d’Écosse est si bien établie que l’île connaît la paix pendant l’ensemble de son règne (1137-1152). Durant les années 1130, l’Église envoie Wimund sur l’île de Man pour qu’il y fonde le premier évêché. Peu de temps après, il abandonne son épiscopat et se lance dans la piraterie à travers l’Écosse et les îles voisines.
Le fils d’Olaf Ier, Godfred V de Man, règne momentanément sur Dublin, avant de perdre une partie des îles, à l'exception de celles situées sur la côte d’Argyll.
Au début du XIIIe siècle, Ragnald IV de Man prête hommage au roi d’Angleterre Jean sans Terre. C’est la première fois que l’Angleterre s’immisce dans les affaires de l’île. Il faudra toutefois une longue période de domination écossaise avant que l’île ne devienne vraiment anglaise.
Période Moderne
Les décennies qui suivent sont le théâtre de rivalités entre Écosse et Angleterre pour la domination de l'île de Man. Mais la dynastie écossaise s'affaiblissant dès la fin du XIIIe siècle, c'est sans opposition que le roi d'Angleterre Édouard Ier revendique l'île et en prend possession en 1290.
En 1333, le nouveau roi, Édouard III, remet l'île à William Montagu, premier comte de Salisbury. Plusieurs souverains à la solde de l'Angleterre vont dominer l'île de Man, mais il faudra attendre 1405pour voir une dynastie s'y installer à long terme : les comtes de Derby. Leur représentant emblématique, James Stanley, dotera l'île d'infrastructures défensives et politiques de qualité. La dynastie des Derby se poursuivra jusqu'à James Stanley, 10e comte de Derby, qui mourra le 1er février 1736 sans héritier mâle. Si son titre de comte de Derby passe à son cousin Edward Stanley, celui de seigneur de Man et de Baron Strange reviennent en revanche à la maison d'Atholl, représentée par James Murray.
James Murray meurt en 1764 à Dunkeld (Écosse), sans avoir de descendant mâle survivant. Pour cette raison, c'est son neveu, John Murray qui hérite du titre de duc d'Atholl et de la seigneurie de l'île de Man. L'Angleterre intervient dans la gestion de l'île alors que John Murray est à la tête d'un réseau de trafic illicite de marchandises. Pour cette raison, la Couronne le persuade de vendre l'île de Man pour 70 000 livres sterling (1765). Alors que le quatrième duc d'Atholl mène campagne pour que la Couronne finance davantage la présence de la famille des Atholl sur l'île, celui-ci est subitement nommé gouverneur, ce qui l'apaisera définitivement (1793 à 1828).
Période contemporaine
En 1866, l’île de Man obtient un gouvernement local autonome ; cette autonomie n'est d'abord que formelle, mais a peu à peu été étendue. Pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement britannique interne sur l’île de Man les civils ressortissants des puissances ennemies.
Au début du XXe siècle, on a pu observer un renouveau de la musique et des danses traditionnelles, ainsi que, dans une moindre mesure, de la langue mannoise — ce qui n'empêcha pas le dernier locuteur, Ned Maddrell, de s’éteindre dans les années 1970.
Dans les années 1960–1970, le tourisme en provenance des îles Britanniques commença à péricliter, en partie à cause de l’essor de l’aviation civile et de l’attrait nouveau exercé par l’Espagne. Le gouvernement mannois réagit à cette situation en faisant de l’île un paradis fiscal, ce qui stimula l’économie, en dépit de quelques affaires de corruption.
Depuis les années 1990 et le début du XXIe siècle, la culture mannoise est l’objet d'une plus grande reconnaissance, ce que tend à montrer l’ouverture de la première école primaire dont les cours sont donnés en mannois ; la croissance économique reprend. ❧ Histoire Personnelle :
Gaël était né un cinq Juillet 1997 à dix heure du soir, dans une petite maison près de la mer, comme le voulait la tradition de sa famille, il fut obligé de porter le prénom de son père. Le petit avait également un grand frère qui se nommait Thomlyn, et qui adorait l’embêter.
L’enfant adorait se balader avec sa famille sur le sable fin en regardant les remous de la mer. De temps en temps, le gamin s’arrêta pour la regarder longuement. Puis au bout d’un moment, Gaël quitta sa contemplation pour rejoindre sa famille en courant. Un soir, alors qu’il lisait tranquillement un livre sur les mythes et légendes de son île, son frère le regarda.
- Hé ! Gaël ! Ca ne te dit pas de sortir ce soir ?
Le dénommé leva la tête et contempla son frère qui lui faisait face. Puis, son regard se tourna en direction du calendrier, puis le gamin reporta son regard sur Thomlyn.
- … Non… Tu sais très bien quel jour on est… Le 11 Novembre… On ne doit pas se balader seul…
- Tu crois encore à ces vieilles légendes ? Personne n’a encore disparu ou n’est mort à ce que je sache.
- … Normal… Tout le monde reste chez soi… Et tu devrais faire la même chose…
- Hey ! Si on y va tous les deux on ne court aucun risque.
- … Hum…
Gaël se leva, chercha le livre qui parlait de cette nuit. Dès que le garçon le trouva, il le prit et lu à voix haute le passage qu’il cherchait.
- … « L’île de Man abrite d’innombrables fées et elfes, mais également des esprits redoutables, les sangres, qui ont pour habitude de déplacer leurs demeures souterraines la nuit de la Saint-Jacques, le 11 Novembre. Il est formellement déconseillé de sortir seul cette nuit-là.* »
Le mannois releva la tête de son livre et lança un regard sévère à son grand frère. Ce dernier semblait plutôt joyeux, car le passage ne stipulait nullement que deux personnes ne pouvaient pas sortir cette nuit. Gaël poussa un petit soupir, une fois de plus, n’ayant rien à rajouter il ne pouvait que suivre son frère qui adorait relevé des défis. Thomlyn, tout heureux se dirigea vers la porte d’entrée suivit de son petit frère qui le suivait sans trop le vouloir, mais ses parents lui répétaient souvent qu’il devait prendre exemple sur son aîné, et en même temps il voulait le surveiller. Tous deux mirent des vêtements chauds et quittèrent le gîte. En sortant, le plus jeune ne plus s’empêcher de regarder de tout côté, commençant à prendre peur, le mannois attrapa un pan du manteau de son aîné. L’adolescent le regarda en souriant.
- Eh bien, tu as peur Gaël ?
Le plus jeune ne disait rien, se contentant de regarder de tout côté, jusqu’à ce que son regard se porta sur une lumière rouge. Le cadet tira gentiment le pan qu’il tenait et fit signe à son frère ce qui gisait un peu plus loin. Thomlyn lui affirma qu’il n’y avait rien sur la route en lui ébouriffant gentiment les cheveux et en rigolant gentiment. Gaël regarda son frère en lui faisant un petit sourire. Son regard se reporta sur le faisceau, mais il n’y avait plus rien.
* … Je devrais arrêter de lire des livres… C’est très mauvais… À moins que ce soit la fatigue… Ou un peu des deux… *
Gaël sursauta lorsqu’il sentit une main sur son épaule. Lentement le garçon tourna la tête et vit son frère qui lui faisait un magnifique sourire. Le plus jeune le poussa gentiment sur le côté.
- … Crétin… Ne me fais plus de telles frayeurs…
- Il fallait voir ta tête, j’ignorais que tu pouvais être aussi craintif.
Le cadet ne répondit pas, tout ce qu’il voulait c’était retourné chez lui. Après tout, peut-être que c’était courant d’avoir des hallucinations durant une telle nuit. Le plus jeune poussa un petit. Le duo continua leur marche, le plus jeune ne pouvait s’empêcher de regarder tout autour de lui, lorsqu’un buisson se mit à bouger, ce dernier s’agrippa au vêtement de son frère en tremblant.
- … Thomlyn… Rentrons… S’il te plaît… Dit-il en fixant intensément le buisson.
L’aîné suivit le regard de son frère en souriant, car pour lui ce ne pouvait être que la brise légère qui faisait bouger l’arbuste. Le frère prit le plus jeune dans ses bras et le regarda.
- Gaël, il n’y a rien. Ce n’est que le vent, tu ne le sens pas dans tes cheveux ?
- … Je veux vraiment rentrer… On ne devrait pas être ici… On les dérange… J’en suis sûr…
- Tu n’es pas marrant, tu le sais ? Enfin… Je pense qu’on n’a pas vraiment le choix, en plus on a cours demain. Je suis sûr que tous tes camarades seront verts en apprenant ce qu’on a fait cette nuit, qui est normalement interdite.
- … Hum… On verra…
Le duo repartit en direction du logis, le cadet ne pouvait s’empêcher de regarder par-dessus l’épaule de son frère et cru voir une luciole de couleur rouge qui s’envolait. Sur le coup, le second pensait que c’était la fatigue qui lui jouait des tours, aussi reposa-t-il sa tête sur l’épaule de son frère en laissant Orphée faire son travail. Les deux frères entrèrent dans le logis, Thomlyn conduisit le petit-dernier dans la chambre à coucher et l’allongea sur le lit, en ayant pris soin de lui retirer ses chaussures. L’aîné le borda puis alla se coucher dans le lit qui se trouvait juste en face de celui du benjamin.
Le lendemain matin, les deux frères se levèrent avec beaucoup de difficultés. Pendant que l’aîné prenait sa douche, le benjamin en profita pour mettre son uniforme scolaire, puis alla prendre tranquillement son petit déjeuner. Pendant qu’il versait son thé, en essayant de ne pas s’endormir, le mannois espérait qu’il n’allait pas piquer un petit roupillon durant les cours. Gaël but tranquillement son breuvage en mangeant des tartines à la confiture. Voyant l’heure, le garçon prit son sac, salua ses parents à la cantonade et partit en direction de la station pour prendre son bus scolaire. Comme il enviant son frère qui pouvait aller à pied jusqu’à son établissement. Le petit-dernier espérait que plus tard il aurait cette chance. Son bus arrivant, le mannois rentra et alla s’asseoir près de la fenêtre pour regarder le paysage qui défilait sous ses yeux. Le garçon ne fit nullement attention à la personne qui s’assied à ses côtés, il avait juste hâte d’arriver en cours et de finir rapidement cette année pour passer au secondaire, en espérant que l’établissement où son frère faisait ses études, allait prendre le petit dernier.
Son bus arriva à destination, le garçon descendit en saluant le conducteur. Le mannois marcha tranquillement jusqu’à son école qui sonna le début des cours. L’élève rentra dans sa classe et prit sa place habituelle, celle qui est à côté de la fenêtre et qui donnait une vue sur la cour de récréation. L’institutrice entra et commença son cours. Gaël quitta sa vue pour porter toute son attention sur sa maîtresse. La cloche annonçant la récréation retentit, le mannois regarda ses camarades qui s’amusaient, le mannois ne voulaient pas se mélangés avec eux, car la famille de ces derniers n’étaient pas originaires de l’île, quoiqu’il n’était pas contre d’aller avec des élèves qui avait des origines galloise, mais il avait beaucoup de mal avec les filles, car il ignorait l’attitude qu’il devait prendre avec ces dernières. L’élève alla dans leur direction pour jouer avec eux, et surtout essayer de trouver de bonnes petites blagues à faire aux autres. Dès que la cloche de fin retentit, le garçon retourna en classe. L’élève se concentra de nouveau sur la leçon. En rentrant chez lui le soir, Gaël attaqua ses devoirs. Dès qu’il eut fini ses devoirs, le petit dernier alla se promener le long de la berge, en saluant les conducteurs de toast racks, ce sont des tramways tirés par des chevaux. La pluie se mit à tomber, le garçon remonta la capuche de sa cape, et au loin il vit un carton. Piqué par la curiosité, le garçon alla voir et fut surpris de voir une petite boule de poil à l’intérieur. Gaël la prit délicatement, et remarqua que c’était un des chats de son île. Le garçon le serra contre lui et le ramena chez lui. Ses parents furent surpris en voyant rentrer leur fils avec un animal, mais ne dirent rien quand ils virent que ce dernier s’en occupait. L’aîné rentra tremper, aussi pendit-il ses affaires, puis alla ébouriffer les cheveux de son jeune frère, mais il arrêta rapidement en voyant le matou.
- Les parents ne t’ont rien dit ?
- … Non…
- C’est bizarre. Enfin, il se nomme comment ?
- … Je l’ignore… Je l’ai trouvé dehors… As-tu une idée de prénom… ?
- Hum… Là… Je n’en trouve aucun, mais déjà je vais faire mes devoirs et ensuite je viens t’aider. Au fait, tu n’as pas besoin d’aide pour tes leçons ?
- … Non… C’est bon…
Gaël prit le chat dans ses bras, dès que ce dernier avait fini son bol de lait et l’emmena dans la chambre. Le garçon se mit à le câliner ainsi qu’à lui parler en mannois. Thomlyn le vit, sourit et alla à son bureau pour travailler. L’aîné savait pertinemment que son jeune frère n’allait nullement l’embêter. Le plus jeune posa son animal sur son lit et alla chercher ses livres sur les contes et légendes des différents pays. Le petit dernier commença à chuchoter une tonne de prénom, histoire de ne pas déranger son frère, mais aucun ne semblait convenir à son chat, mais le mannois n’abandonna nullement et continua sa recherche. Son frère l’interpella pour qu’il lui fasse réciter la leçon, le petit dernier accepta. En voyant les cours, le garçon sentit qu’il risquait d’avoir beaucoup de mal à apprendre de telles formules. L’animal quitta le dessus de lit, et sauta sur le bureau pour écouter attentivement ce qui se disait. Gaël jeta un coup d’œil en direction du chat et continua de poser des questions à son frère sur la leçon. Dès qu’il eut fini, le plus jeune le félicita, puis retourna à sa recherche du prénom. L’aîné alla à côté de lui et regarda le chat en espérant voir un quelconque manifestement. Dès que Gaël prononça le prénom « Ether », le chat se mit à miauler de plus belle. Le petit dernier le regarda.
- … Ether… ?
- Maw !
- On dirait qu’il lui plaît bien ce prénom, lui dit son frère en souriant.
- … J’ai l’impression…
Quelqu’un frappa à la porte, Gaël tout comme Thomlyn, tous deux dirent à la personne de rentrer. Il s’agissait de leur mère qui leur disait que le chat allait rester en leur compagnie, car l’animal semblait s’être attaché, et en même temps en voyant le temps, ça aurait été sadique de le ressortir dehors. Les deux frères étaient si heureux, même le chat semblait heureux, car il miaulait de plus belle.
L’année scolaire de Gaël se déroulait à merveille, son chat le collait où qu’il aille, sauf qu’il restait perché sur un muret lorsque son jeune maître rentrait dans un magasin. L’élève rencontrait parfois quelques difficultés durant ses cours, mais le garçon n’abandonna nullement, car il voulait vraiment rentrer dans l’école de son frère. Son carnet était excellent quand il eut fini son année scolaire. Le jour de ses douze ans, sa mère lui avait confectionné une peluche qui ressemblait en tout point à son chat, avec le même collier ainsi que le même grelot, et le même poids. Gaël était tout content, aussi le montra-t-il à Ether qui jouait tranquillement. Au premier coup d’œil le chat fut surpris, aussi commença-t-il à donner des petits coups de pattes, mais ne voyant aucune réaction l’animal abandonna et continua de s’amuser avec son jouet. Le lendemain, le jeune homme reçut une lettre provenant de l’Académie Hetalia, une école pour les futures nations. Sur le coup, le petit dernier de la famille cru que c’était une mauvaise blague, mais en voyant le regard des membres de sa famille sur la missive, il sut rapidement que tous ses espoirs étaient partis en fumée.
Le petit groupe partit en direction de l’aéroport. C’est avec un pincement au cœur que le mannois pénétra dans le Terminal, car il n’avait aucune envie de quitter sa famille. Gaël serra son chat en peluche contre lui, puis regarda ses parents qui partaient enregistrer ses bagages, son frère était le seul à être resté avec lui, et serrait Ether dans ses bras.
- Dès que tu seras là-bas, il faut que tu leur parles de tout ce qu’on a. Surtout nos fameux tramways, ainsi que ceux qui sont électrique et notre train de vapeur. Je ne pense pas que toutes les îles ont ce privilège. Oh ! Et niveau spécialité, n’oublie pas de leur parler de nos gâteaux au sang, ainsi que nos pains aux fruits et surtout notre vin de pomme de terre. Il faut que tu les rendes tous jaloux.
- … Thomlyn… Je ne pense pas que je vais y arriver, lui dit le plus jeune en ravalant ses larmes.
- Gaël, ne dit pas ça. Tu vas réussir, et puis… Maman a mis l’ordinateur portable dans ta valise, on pourra rester en contact tous les jours. Et surtout, ne t’inquiètes pas. Oh ! Pendant que j’y pense, encore désolé pour le retard.
Thomlyn mit le chat sur l’épaule de son jeune frère, puis fouilla dans son sac à dos et lui tendit un petit paquet en lui souhaitant un joyeux anniversaire. Gaël mit sa peluche sur son autre épaule et prit le paquet en remerciant son aîné. En l’ouvrant, les larmes arrivèrent d’elle-même, car il s’agissait d’un livre de conte et légende sur l’Île de Man, le seul qui lui manquait à sa collection de contes et légendes des Pays Celtes. Le petit dernier n’arrivait pas à trouver ses mots, son grand frère en profita pour lui ébouriffer gentiment les cheveux en souriant. Dès que les parents revinrent, le groupe en profita pour prendre un dernier repas tous ensemble. Ether dut regagner sa boîte à contre cœur, car ce dernier préférait nettement le grand air, et c’était une sécurité au cas où si le chat voulait suivre son jeune maître. À la fin du repas, n’y tenant plus, le mannois se mit à pleurer de plus belle. Son frère lui tapota gentiment l’épaule, le plus jeune se blottit contre ce dernier en continuant de déverser ses larmes. Thomlyn essaya de le calmer tant bien que mal. La famille quitta le restaurant, les deux parents câlinèrent leur jeune fils en lui souhaitant beaucoup de courage, sans oublier de lui donner des nouvelles par mail. Gaël quitta leur étreinte avec des larmes au bord des yeux, puis se dirigea en direction de son aile d’embarquement. Avant de passer la douane, le garçon se retourna et leur fit un magnifique sourire en agitant sa main en signe d’au revoir. Gaël prit son avion, ses parents lui avaient pris une place côté hublot, aussi le plus jeune regarda une dernière fois son île en laissant encore couler des larmes. Il crut apercevoir sa famille qui était dans le terminal et qui devait regarder l’avion. Gaël fouilla dans son sac à dos, avec chance il avait pris son appareil photo, le garçon se tint prêt à prendre une magnifique photo quand l’avion décollera. L’appareil se mit à quitter le sol, le jeune homme prit une dernière photo de son île et espéra qu’il n’allait faire aucune mauvaise rencontre dans sa nouvelle école, et surtout que le paysage lui plaira, même s’il n’avait pas vraiment d’autre choix que de s’y faire.
❧ Vous avez l’air de quoi ?
Gaël est plutôt grand pour son âge, pas loin des un mètre soixante-dix. Il est vêtu d’une veste beige ouverte, qui laisse apparaître une chemise blanche qui lui arrive au ras de la ceinture. Son short lui descend jusqu’au genou et est de la même couleur que la veste. Son foulard est vert tout comme sa ceinture. Ses bottes comportent de nombreux plis, sont marrons avec deux boutons sur chacune des chaussures. Celle de droite les a bleus, quant à celle de gauche les a verts.
Le jeune homme est châtain avec une petite mèche rebelle, si on la touche ça le paralyse d’un coup, c’est l’idéal pour avoir la paix pendant un certain temps, par contre si on lui tire dessus, ne vous étonnez pas s’il se met à crier de douleur. Ses yeux ont une couleur assez caractéristique, car ces derniers sont mi vert mi bleu, et non vairon comme pourrait le penser certain. Il a la peau plutôt clair, malgré le fait qu’il vit au bord de mer, on aurait pu penser à un temps légèrement hâlé. Gaël est plutôt mince, sûrement à cause du thé qu’il boit à longueur de journée, ou alors à cause de son mélange de culture.
❧ Ça se passe comment dans votre tête ?
Gaël peut se montrer extrêmement timide face aux filles, car il n’a jamais voulu traîner avec ces dernières durant ses années d’études. Le mannois ignore complètement quel sorte de phrase il peut leur sortir et a toujours peur de les blesser. Il est beaucoup plus à l’aise avec les garçons, vu qu’il a toujours traîné avec ces derniers, et qu’il connaît par cœur leur manière de penser. Le jeune homme est très sociale, sauf avec les homos, les anglais, les irlandais et les écossais. Il n’hésitera pas à leur jouer des petites blagues de son cru, avec l’aide de ses amis.
L’élève est très attentif à tout ce qu’on lui dit ou lui demande de faire, si c’est dans ses cordes aussi. D’un naturel pas du tout discret, il n’hésitera pas à aller voir un groupe de personne pour se taper l’incruste. Les seuls moments où il est calme, c’est pendant les cours. Il possède également une très grande culture sur le passé de son île, ainsi que les plats plus ou moins étranges qui la compose, tout comme les différentes créatures qui y vivent.
Gaël a la fâcheuse habitude de parler en mannois quand il voit une créature fantastique sans se rendre compte que des personnes peuvent l’entendre ou même le voir. L’élève est très bien élevé et est courtois.
❧ Clubs dont vous faites partie: Club de magie noire Gaël arriva devant l’édifice, le jeune homme admira le lieu où il allait travailler durant ces prochaines années. Une fois qu’il eut bien analysé l’endroit, il se permit d’ouvrir les larges portes et de contempler l’intérieur. Ce qui l’étonna ce n’était pas la brillance du sol, ou même la hauteur du plafond, c’est juste qu’il ne vit personne déambuler.
« Bah… Au pire, ce n’est que le premier jour… Et pour ce qu’on fait… De plus, j’ai pas super envie de me présenter devant tout le monde, s’ils veulent me connaître ils n’auront qu’à me poser des questions… »
Dès qu’il apperçut un groupe d’élève qui semblait avoir son âge, le garçon décida de les suivre discrètement et put découvrir sa salle de cours. Le mannois entra, alla s’asseoir au fond de la classe le plus discrètement possible, et fixa intensément chaque élève de sa classe.
Une fois le discours du prof fini, tout comme la présentation de chaque élève, sauf de la sienne bien évidemment, ainsi que l’emploi du temps en main, Gaël se demandait par quel miracle il allait trouver sa chambre. Le collégien chercha du regard une quelconque aide, mais apparemment la majorité l’évitait. Le jeune homme prit son sac et regarda son drapeau qui était cousu dessus, car après tout, le mannois savait que les gens en avait peur.
« Pourquoi tout le monde en a peur… Il faudrait quand même que je leur demande… »
Le garçon haussa les épaules et arpenta chaque couloir en espérant trouver un groupe d’élève qui pourrait l’aider.
VOUS ! Oui, vous !Surnom : IDM, plus ceux de mon autre compte
Âge : Le même que mon autre compte
Comment vous avez connu le forum : Et ouais, je suis un DC
Des commentaires ? Ben… Non pas pour le moment en fait…
Et pour finir, le fameux code secret ! Validé par PNJ
Dernière édition par Île de Man le Dim 29 Avr - 9:54, édité 11 fois | |
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